Dans un curieux mimétisme, eux qui avaient été les premiers à décrocher les étoiles dans leur vie de joueur et de sélectionneur se sont éclipsés à deux jours d’intervalle, laissant le Brésil et l’Allemagne orphelins de leur figure tutélaire.
Au surlendemain du décès de Mario Zagallo, Franz Beckenbauer s’en est lui aussi allé à 78 ans dans la quiétude de sa villa autrichienne. Avec sa disparition naît le débat de sa place dans le panthéon de l’histoire de ce jeu. Où le situer ? Peut-être juste derrière Pelé, Diego Maradonna et son contemporain Johan Cruyff. Sa rivalité avec le Néerlandais a rythmé les années 70 du football de club et de sélection, avec l’année 1974 comme un point de bascule quand la RFA a remporté la Coupe du monde face aux Néerlandais, ce qui suffisait bien à Beckenbauer qui en convenait : “Johan était le meilleur joueur, mais je suis champion du monde.”
Deux mois plus tôt, au stade Roi Baudouin, son Bayern avait aussi succédé à l’Ajax au palmarès de ce qui s’appelait alors la Coupe des clubs champions que les deux institutions ont chacune remportée trois fois d’affilée. Ce qui était un immense exploit pour les Munichois qui avant l’arrivée de Beckenbauer dix ans plus tôt n’étaient que des aimables faire-valoir. Et qui auraient très bien le rester sans la sainte trinité qu’il a formée avec Sepp Maier et Gerd Müller.
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