Il y a eu quelques lettres ici sur l’avortement, mais elles n’ont pas abordé la loi sur l’avortement de 2023 en Floride.
Il est désormais littéralement impossible pour une femme de se faire avorter en vertu de la loi de Floride entrée en vigueur le 1er mai 2024. Le texte de la loi est reproduit ci-dessous. Une femme ne peut se faire avorter que dans les six premières semaines, lorsque la plupart des femmes ne savent même pas qu’elles sont enceintes. Une loi antérieure exigeait que la femme ait deux rendez-vous en personne avec le médecin, à 24 heures d’intervalle, pour avoir droit à un avortement. Cela déshumanise les femmes. Cela signifie qu’elles n’ont pas le contrôle de leur propre corps.
Le résultat est que les médecins en gynécologie-obstétrique quittent la Floride ou ne s’installent pas en Floride ou ne suivent même pas de formation dans ce domaine. Cette évolution aura un impact direct sur les soins de santé des femmes qui ont besoin d’un gynécologue.
Les conditions à remplir pour bénéficier des exceptions prévues par la loi sont très contraignantes. Il serait difficile pour les femmes de bénéficier d’un avortement en vertu de ces exceptions (les détails des exceptions n’ont pas pu être inclus dans cette lettre en raison du manque de place).
Voici le texte du projet de loi SB300 qui est désormais la loi en Floride :
Le projet de loi interdit l’avortement après six semaines de gestation, sauf exception. Les exceptions aux délais d’avortement qui étaient en vigueur avant l’adoption du projet de loi sont maintenues et une nouvelle exception est établie pour les cas où la grossesse résulte d’un viol, d’un inceste ou d’un trafic d’êtres humains. Cette nouvelle exception est disponible jusqu’à ce que l’âge gestationnel du fœtus soit supérieur à 15 semaines, tel que déterminé par le médecin.
Le projet de loi précise que les avortements, y compris les avortements médicamenteux, ne peuvent pas être pratiqués par télémédecine et que les médicaments destinés à être utilisés dans le cadre d’un avortement médicamenteux ne peuvent être délivrés que par un médecin et ne peuvent pas être délivrés par le service postal américain ou par tout autre service de messagerie ou d’expédition. Le projet de loi interdit également à toute personne, établissement d’enseignement ou entité gouvernementale de dépenser des fonds publics pour qu’une personne se rende dans un autre État afin de recevoir des services destinés à soutenir un avortement, à moins que ces dépenses ne soient requises par la loi fédérale ou qu’il y ait une urgence médicale légitime.
Cendre Marwah est un résident du village de Belvedere.