La loi sur l’immigration critiquée par les syndicats et les associations

La loi sur l’immigration critiquée par les syndicats et les associations

Vers une montée de la résistance contre la loi sur l’immigration ? Deux jours après l’adoption du projet de loi durcie par une commission mixte paritaire du parlement, la CFDT, la CGT, FO, la FSU, Solidaires et l’Unsa ont exprimé leur « condamnation » du vote de la loi sur l’immigration. Les syndicats ont déclaré que « la priorité doit être l’égalité des droits en particulier des droits sociaux, la régularisation de l’ensemble des travailleuses et travailleurs sans-papiers et la solidarité avec les migrants ». Ils ont également demandé au président de la République de ne pas promulguer le texte de loi.

La veille au soir, syndicats et associations se sont réunis à la Bourse du travail de Paris. Dans une déclaration commune, quarante-cinq d’entre elles, dont Attac, la Cimade, la CFDT, la CGT le Mrap, la LDH et SOS racisme, ont déclaré qu’elles avaient l’intention de poursuivre leur mobilisation avec toutes les forces de la société qui s’expriment déjà dans les collectivités locales, les universités, les entreprises et dans la société civile. Elles ont fixé un rendez-vous le 11 janvier pour un point d’étape, en demandant à Emmanuel Macron de renoncer à la promulgation de la loi.

Dans un communiqué ce jeudi, la CGT appelle à la mobilisation et à la désobéissance civile « contre la loi de la honte ». Le contenu de ce texte a été cité, reprenant les principales propositions du Rassemblement National et remettant en cause les principes républicains.

Jeudi matin, sur RMC, Sophie Binet a appelé à la « multiplication d’actions de résistance » contre un texte qui « déroule le tapis rouge à l’extrême droite ». La secrétaire générale de la CGT a affirmé que « Le Titanic avait commencé à couler avec la réforme des retraites, là on touche le fond avec cette loi qui incarne le monde de l’argent et de l’idéologie rance et xénophobe d’extrême droite ».

De plus, la centrale de Montreuil, qui mobilise plus de 500 travailleurs sans papiers depuis la mi-octobre, réclame leur régularisation.

Enfin, la CGT a souligné que grâce à cette grève, les travailleurs sans papiers ont contraint leurs employeurs à leur fournir toutes les preuves de leur travail, mais ne sont toujours pas régularisés. Contrairement à ce que le gouvernement prétend, cette loi ne facilite en rien les régularisations par le travail, conclut le texte.

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