Il a appelé à l’ouverture des négociations sur l’adhésion de l’Ukraine dès cette année et à aider la Moldavie et la Géorgie à devenir également membres de l’Union européenne (UE).
Dans cette série de débats du PE, les dirigeants des États membres de l’UE sont invités à parler de l’avenir de l’Europe. Il y a un mois, le président letton Egils Levits s’est adressé aux membres du PE, et mardi, le président lituanien Gitans Nausėda est venu au PE.
La partie cérémonielle est la même pour tout le monde – une séance photo avec le président du PE, une courte rencontre bilatérale, la signature du livre d’or, un petit moment presse puis un débat avec les députés.
Mais le contenu des discours, bien sûr, diffère. Le président lituanien a rappelé l’expérience de la Lituanie sur la voie de la reconquête de l’indépendance et de l’adhésion à l’Union européenne, qui ressemble en un sens à la lutte actuelle de l’Ukraine pour la liberté.
Nausėda a souligné l’énorme soutien public de la Lituanie à l’Ukraine et le fait que son pays fait don de près de 1,5 % de son produit brut à l’Ukraine.
Il est intéressant de noter que plus tard dans le débat, le député estonien a critiqué les autres États membres de l’UE pour avoir trop peu aidé – par exemple, l’aide de l’Allemagne représente 0,17 % de son PIB et celle de la France – seulement 0,07 %.
Nausėda a exprimé sa satisfaction que les États membres de l’UE aient appris du fait qu’ils auraient dû écouter davantage les États baltes lorsqu’ils ont parlé de la menace posée par la Russie.
“Je suis heureux que l’Europe et d’autres nations éprises de liberté n’aient pas succombé aux mensonges, à la désinformation et à l’intimidation de la Russie. Nous sommes restés unis et avons tendu la main aux Ukrainiens quand ils en avaient le plus besoin.
Après avoir surmonté quelques doutes, nous avançons avec plus de détermination, de force et de résilience que jamais.”
Semblable à Levits il y a un mois, Nausėda a également souligné la nécessité d’un tribunal international où la Russie serait jugée pour crimes de guerre commis. Nausėda parlait lituanien, anglais et allemand.
Contrairement à Levitt, il s’est davantage concentré sur l’actualité – sur la migration et le renforcement des frontières extérieures de l’UE, sur les matières premières d’importance critique, et a averti que la Biélorussie prévoyait de démarrer la deuxième centrale nucléaire.
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