2024-03-26 14:32:29
La Commune de Diamante (CS) est sous le feu des projecteurs du Ministère Public et de la Cour des Comptes pour son refus répété d’autoriser l’installation de deux infrastructures de télécommunications mobiles sur son territoire.
Le TAR de Calabre a estimé que les nombreuses mesures prises par la municipalité violaient l’obligation d’une administration publique de se conformer aux dispositions de l’autorité judiciaire et a transmis le dossier relatif à un énième refus au parquet de Paola. Entre-temps, l’affaire est également portée à l’attention de la Cour des comptes afin de déterminer d’éventuels dommages fiscaux.
Ce sera donc la justice pénale et comptable qui approfondira les contours d’une affaire qui, après 8 condamnations administratives dans la Commune de Diamante (6 condamnations/ordonnances du TAR et 2 du Conseil d’État) avec 5 condamnations aux frais (pour un total de plus de 10 mille euros), est devenu emblématique du difficulté à amener des infrastructures numériques et partagées sur certains territoirescapable de permettre les services 4G et 5G des opérateurs de télécommunications.
Le contexte d’INWIT
La transmission des documents au Parquet de Paola pour non-respect des dispositions de l’Autorité (ex art. 650 du Code Pénal) a été décidée par le Tribunal Administratif Régional de Calabre le 15 février après, à partir de mai 2020, la municipalité de Diamante a refusé à huit reprises d’autoriser INWIT à commencer les travaux de construction de systèmes de télécommunications, sur la base de règlements municipaux jugés par la suite illégitimes par le TAR lui-même.
Les arrêts du TAR
La municipalité de Diamante a continué à ne pas se conformer aux six arrêts rendus à son encontre par le TAR lui-même (auquel INWIT avait fait appel) et aux deux arrêts du Conseil d’État (auquel la municipalité a fait appel à 3 reprises après le rejet de son travail par le TAR). ). Les juges administratifs ont en effet toujours considéré comme illégitime le refus de la Commune et ont en même temps affirmé la validité des raisons d’INWIT qui, en tant que gestionnaire d’un service public, a l’obligation de facto de couvrir le territoire italien de services de télécommunications électroniques.
« Bien qu’elle connaisse ou doive connaître le cadre juridique qui configure l’installation d’infrastructures de télécommunications mobiles comme travaux d’urbanisation primaires, prioritaires car présentant des caractéristiques d’utilité publique, la municipalité de Diamante a par contre réitéré un comportement obstructionniste injustifié » » lit-on dans la note de presse qui retrace toute l’histoire.
Alors que de nombreuses simplifications ont déjà été adoptées au niveau national, au niveau local, trop de réglementations municipales ne permettent toujours pas une démarche adéquate dans la création d’infrastructures, limitant leur localisation à des zones qui ne sont pas utiles à des fins de couverture, comme les cimetières ou décharges. Dans le cas de la Commune de Diamante, nous avons même atteint le paradoxe d’empêcher sa construction, avec un net retard dans la construction des infrastructures fondamentales pour la numérisation du pays et pour la réduction de la fracture numérique.
En général, au cours des deux dernières années, environ 13 % des autorisations demandées par INWIT ont fait l’objet de litiges avec les administrations locales.
CS
Image d’ouverture : Towerlend à Bolgheri (LI) avec un camouflage d’antenne
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