Dans les villages fantômes de Keyenberg, Oberwestrich, Unterwestrich, Kuckum et Berverath, la tristesse règne. Depuis 1983, l’entreprise RWE, une des plus grandes émettrices de CO2 en Europe, a exproprié des dizaines de milliers de propriétaires pour alimenter en énergie le pays. Après avoir englouti 11 400 hectares en quarante ans, la mine de lignite de Garzweiler II menace dorénavant Keyenberg, faisant craindre aux habitants la destruction de leur village. Mais grâce à la lutte acharnée depuis 2016 de dizaines d’habitants et d’activistes du climat, les cinq villages ont été sauvés. Malgré tout, les habitants sont marqués par les expropriations et le déracinement. Les murs des maisons se sont emplis de souffrance, les histoires de suicides et de familles brisées se multiplient, et des bisbilles et des jalousies naissent dans le nouveau village. Même l’église vieille de 1300 ans ne parvient pas à apaiser la douleur des habitants.
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