Plusieurs études ont montré, au fil du temps, qu’une ménopause précoce est plus nocive pour la santé d’une femme, car elle peut souffrir, entre autres, de maladies cardiaques, de diabète, d’ostéoporose et de dépression.
Aujourd’hui, une nouvelle étude établit un lien entre un âge plus tardif à la ménopause et un risque accru d’asthme, selon un rapport publié par Ménopause et cité par Journée de la santé.
Et d’autres études ont jusqu’à présent suggéré un lien possible entre l’asthme et les hormones sexuelles.
Ce n’est pas une coïncidence, disent les scientifiques, si l’asthme infantile est plus fréquent chez les garçons. Toutefois, après la puberté, l’asthme survient plus souvent chez les filles. Et chez les adultes, c’est encore plus fréquent chez les femmes.
Les femmes ont également tendance à souffrir d’asthme plus grave et sont moins susceptibles de connaître une rémission de la maladie.
Certaines études ont trouvé un pic d’incidence de l’asthme vers 40 ans, qui est généralement l’âge de transition vers la ménopause, tandis que d’autres études ont trouvé un pic à l’âge moyen de la ménopause, qui est de 51 ans.
Comme les résultats des études liées à l’asthme n’ont pas été concluants et, dans certains endroits, contradictoires, les scientifiques ont mené cette nouvelle étude, basée sur 10 ans de données de suivi de plus de 14 000 femmes ménopausées. La recherche visait à étudier l’association entre l’âge de la ménopause naturelle et l’incidence de l’asthme chez les femmes ménopausées non fumeuses.
Elle a révélé que les femmes ménopausées précocement (qui surviennent entre 40 et 44 ans) présentent un risque réduit d’asthme, ce qui a amené les scientifiques à conclure que les œstrogènes jouent un rôle dans le risque d’asthme.
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