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La malnutrition touche environ 50% des patients hospitalisés – Santé et Médecine

by Nouvelles

2025-01-09 18:59:00

L’OMS/Europe s’est récemment penchée sur le risque posé par la malnutrition chez les patients hospitalisés, en particulier parmi les groupes vulnérables, notamment les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies non transmissibles telles que le cancer ou le diabète. De même, il met en évidence le rapport coût-efficacité des soins nutritionnels, sachant que l’amélioration des résultats pour les patients entraîne une réduction des coûts de santé à long terme.

La malnutrition associée à une maladie peut être causée par presque toutes les pathologies aiguës ou chroniques, y compris les maladies non transmissibles (MNT). Actuellement, ce trouble peut toucher environ 50 % des patients hospitalisés, selon les données de l’OMS/Europe, qui mettent en garde contre le risque, en particulier chez les groupes vulnérables, notamment les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies non transmissibles telles que le cancer ou le diabète. C’est pourquoi cette organisation exhorte les pays à s’attaquer à cette condition cachée.

Plus précisément, selon l’OMS, dans la Région européenne, environ 40 % des patients hospitalisés perdent du poids de manière involontaire, et la moitié ne mangent pas bien et courent un risque de malnutrition. Cependant, comme il le souligne, « la moitié de ces patients ne reçoivent pas de soins nutritionnels, et seulement un tiers des patients qui ne peuvent pas manger à cause de leur maladie reçoivent des suppléments nutritionnels oraux ou une alimentation artificielle ».

Dans ce scénario, des experts de l’OMS/Europe ont participé à la session conjointe sur « le vieillissement et la malnutrition liée aux maladies » lors du congrès de la Société européenne de nutrition clinique et de métabolisme (ESPEN) qui s’est tenu récemment à Milan (Italie).

Au cours de la séance, des professionnels de la santé, des chercheurs et des décideurs de toute la Région ont pu discuter de la manière d’évaluer la malnutrition liée à la maladie au niveau des soins de santé et de prendre des mesures efficaces pour résoudre le problème à long terme.

« Alors que les pays de la Région s’efforcent d’atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies et d’autres engagements mondiaux, nous ne devons pas négliger le défi de la malnutrition liée aux maladies », a souligné le conseiller régional de l’OMS/Europe pour la nutrition, l’activité physique et l’obésité, le Dr. Kremlin Wickramasinghe : « Pour les personnes vivant avec des MNT et les professionnels de santé qui les soignent, cette situation peut représenter un défi important. La négligence autour de cette question la rend encore plus urgente, en particulier pour les groupes de personnes vulnérables », a-t-il ajouté.

Effets de la malnutrition

La malnutrition aggrave le fardeau des MNT de plusieurs manières et dans tous les contextes, y compris à tous les niveaux de soins de santé : elle nuit à la croissance et au développement des enfants, augmentant ainsi le risque de développer des MNT plus tard dans la vie ; augmente le risque de maladies et de leurs complications aiguës chez les adultes, ainsi qu’une guérison plus lente, une mauvaise qualité de vie et, finalement, des taux de mortalité plus élevés chez les patients qui en souffrent.

À cet égard, le Dr Wickramasinghe estime également que « les écoles de médecine et les professionnels de la santé ont besoin d’une meilleure formation en matière de soins nutritionnels. Dans le même temps, les gouvernements doivent reconnaître l’importance des soins nutritionnels et les intégrer dans les soins primaires, ambulatoires et hospitaliers.

Quatre étapes fondamentales

La nouvelle fiche d’information de l’OMS/Europe sur ce sujet définit quatre étapes fondamentales :

1-Détection : une identification précoce du risque de malnutrition est essentielle. Tout professionnel de santé peut utiliser des outils standardisés.

2-Diagnostic et évaluation : une évaluation détaillée détermine la cause et la gravité de la malnutrition.

3-Traitement personnalisé : peut inclure des ajustements alimentaires, des suppléments oraux ou même une alimentation par sonde, selon les besoins du patient.

4-Suivi et évaluation : Un suivi régulier assure les progrès et permet des ajustements au plan de traitement.

De même, la rentabilité des soins nutritionnels est soulignée, sachant que l’amélioration des résultats pour les patients entraîne une réduction des coûts de santé à long terme. La publication propose également des ressources, notamment des critères de diagnostic de la malnutrition. VR. Ana Mera, pharmacienne. Barcelone



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