La marge de manœuvre pour des changements fiscaux est limitée alors que la chancelière britannique s’apprête à dévoiler sa déclaration d’automne | Article

Le chancelier britannique Jeremy Hunt sera probablement doté d’une rare bonne nouvelle alors qu’il se prépare à sa déclaration d’automne le 22 novembre. Non seulement les emprunts ont été inférieurs de 20 milliards de livres sterling aux prévisions jusqu’à présent pour cet exercice, mais les nouvelles projections de l’Office for Budget Responsibility (OBR) montreront probablement qu’il a un peu plus de marge de manœuvre pour jouer, tout en respectant ses objectifs principaux. objectif budgétaire de réduire la dette en pourcentage du PIB d’ici cinq ans.

Il est vrai que les marchés s’attendent à ce que le taux d’escompte soit environ un point de pourcentage plus élevé que lors des dernières prévisions de l’OBR en mars, ce qui est susceptible de faire augmenter les prévisions d’intérêts de la dette (nets) d’environ 18 milliards de livres sterling en 2027/8, selon nos estimations. Mais cela s’est évidemment accompagné d’une hausse de l’inflation.

Cela se traduit par des dépenses nominales plus élevées dans des domaines tels que l’aide sociale, même si le gouvernement chercherait à modérer cette augmentation en augmentant les prestations sociales en fonction du chiffre d’inflation (inférieur) d’octobre, plutôt que d’utiliser le chiffre (plus élevé) de septembre comme c’est plus courant. Mais une inflation plus élevée signifie également plus d’argent pour le Trésor, et c’est ce qui est susceptible de dominer les nouvelles projections de l’OBR.

Lorsque nous regroupons tout cela ensemble et que nous insérons nos propres prévisions d’inflation et de salaires dans le modèle « prêt à calculer » de l’OBR, ces revenus supplémentaires dépassent l’impact négatif de la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation sur les dépenses.