La maturité gymnasiale en Suisse : présentation et différences entre la maturité cantonale et la maturité fédérale

La maturité gymnasiale en Suisse : présentation et différences entre la maturité cantonale et la maturité fédérale

En Suisse, la Maturité gymnasiale (appelée “matu”) est un certificat de fin d’études qui permet d’achever ses études dans une école de maturité (aussi appelée gymnase, collège ou lycée selon les cantons). La Maturité gymnasiale certifie trois, quatre ou même cinq ans (selon les cantons) d’étude qui suivent l’école obligatoire. Avec ce diplôme, il est possible de s’inscrire à n’importe quelle université ou école supérieure de Suisse (à l’exception des hautes écoles spécialisées qui demandent parfois des connaissances pratiques préliminaires). En fonction de la manière dont le diplôme a été obtenu, la Maturité gymnasiale est soit cantonale, soit fédérale. Il n’y a pas de différence de reconnaissance au niveau national, mais la Maturité cantonale n’est reconnue qu’à l’intérieur du territoire suisse pour l’entrée aux universités du pays, tandis que la Maturité fédérale est reconnue à l’étranger.

La Maturité cantonale clôt les études secondaires supérieures dans les établissements scolaires publics. Selon les cantons, entre 3 et 5 ans de scolarité post-obligatoire sont nécessaires pour se présenter aux examens. Ces derniers comportent les branches qui composent la Maturité fédérale ainsi que les éventuelles branches exigées au niveau cantonal (par exemple la philosophie).

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Les examens de Maturité fédérale sont organisés trois fois l’an dans les trois régions linguistiques de la Suisse. La seule condition préalable pour s’inscrire à ces examens est d’avoir terminé ses études secondaires. Les examens se déroulent en deux partiels, et les candidats peuvent s’inscrire sans avoir fréquenté d’école de maturité, même en tant qu’autodidactes. Les épreuves ont connu des modifications ces dernières années, avec notamment la disparition des sections latine, scientifique, socio-économique, et un nouveau mode de calcul des moyennes.

Le total de la pondération des notes est de 23 points, et les prestations sont exprimées en notes entières ou en demi-notes, allant de 1 (la plus mauvaise) à 6 (la meilleure). L’examen est réussi si le candidat obtient un total supérieur à 115 points ou entre 92 et 114,5 points avec moins de trois notes insuffisantes et une somme pondérée des écarts de points inférieure ou égale à 7.
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