La mauvaise alimentation augmente le risque de diabète de type 2, selon une étude publiée dans Nature Medicine.

La mauvaise alimentation augmente le risque de diabète de type 2, selon une étude publiée dans Nature Medicine.

Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), 90 % des cas de diabète sont de type 2. Cette forme de la maladie apparaît généralement après 20 ans et est provoquée par une mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules du corps, comme l’explique l’Assurance maladie. À l’inverse, le diabète de type 1 est caractérisé par une absence d’insuline sécrétée par le pancréas et est souvent diagnostiqué durant l’enfance ou l’adolescence. Cependant, qu’il s’agisse de l’un ou l’autre, le diabète se traduit par une hyperglycémie, c’est-à-dire un taux de sucre dans le sang trop élevé.

L’alimentation est considérée comme l’un des facteurs de risque du diabète de type 2, comme le souligne l’Assurance maladie. Les chercheurs ont donc voulu mesurer l’influence de l’alimentation sur le développement de la maladie. Ils ont publié leurs résultats dans la revue Naturemédecine. Pour cela, ils ont analysé la consommation de 11 groupes d’aliments dans 184 pays entre 1990 et 2018, notamment les fruits, les légumes non-féculents, les pommes de terre, les graines et les noix, le riz et le blé raffinés, les céréales complètes, la viande transformée, la viande rouge non transformée, les yaourts, les boissons sucrées et les jus de fruits.

Selon leurs estimations, environ 70 % des nouveaux cas de diabète de type 2, soit environ 14 millions de personnes, seraient dus à une mauvaise alimentation. Au cours de la période étudiée, les cas liés à l’alimentation ont augmenté de 2,6 points, soit 8,6 millions de cas supplémentaires. Les chercheurs ont également constaté que la surconsommation de viande rouge et de boissons sucrées augmentait le risque de développer un diabète de type 2, tandis que la sous-consommation de céréales complètes était pointée du doigt comme un facteur de risque potentiellement important.

Les scientifiques ont également constaté que certains pays étaient plus touchés que d’autres, notamment ceux d’Europe et d’Asie centrale, mais aussi l’Afrique sub-saharienne, l’Amérique latine et les Caraïbes, où les populations consomment des quantités élevées de viande et de pommes de terre.
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