Si certains symptômes caractéristiques de la ménopause sont bien connus, une étude révèle qu’une femme sur deux en France estime être mal informée sur cette période de la vie qui intervient généralement entre 45 et 55 ans.
Parle-t-on assez de la ménopause ? Depuis toujours, cette période de la vie qui intervient entre 45 et 55 ans et se caractérise par l’arrêt des règles, mène la vie dure aux femmes. Mais en plus, ce phénomène naturel s’accompagne de quelques symptômes désagréables, comme les fameuses bouffées de chaleur, causées par d’importantes modifications hormonales liées à une baisse du taux d’œstrogène, et qui surviennent sans prévenir et peuvent s’accompagner de sudation, de frissons, de rougeurs, de vertiges et même d’un sentiment d’angoisse. Cependant, si certains symptômes de la ménopause sont bien connus, d’autres échappent complètement aux femmes.
Comme le révèle une étude menée par Essity groupe qui se consacre à l’hygiène et à la santé, 44 % des 1000 femmes interrogées parmi lesquelles figurent des ménopausées et des non ménopausées, estiment être “insuffisamment informées sur la ménopause et ses effets“. Elles rapportent ainsi une “méconnaissance des multiples symptômes liés à la ménopause”. En effet, alors qu’il en existe au total une soixantaine 80 % des femmes interrogées pensent ne connaître qu’un à six d’entre eux. Parmi les plus connus, les bouffées de chaleur (70 %) et les sueurs nocturnes (49 %). Les symptômes les plus méconnus sont l’incontinence, le développement d’allergies, l’évolution de sa santé bucco-dentaire ou encore le manque de concentration. Parmi les femmes interrogées, 67 % ont déclaré n’avoir jamais vu de campagne de sensibilisation sur les symptômes de la ménopause.
Les tabous autour de la ménopause persistent
Si le manque d’informations sur la ménopause engendre une mauvaise préparation des femmes à cette période de la vie, l’étude pointe également du doigt le fait que cela peut conduire à nourrir les tabous autour de ce phénomène. Bien qu’elle soit naturelle, la ménopause n’est pas abordée en public par 72 % des sondées. Les clichés ont, eux aussi, la vie dure, quand on voit les résultats de l’étude, qui montre que 54 % des femmes se disent gênées de parler de la ménopause car elle est, encore de nos jours, associée à la vieillesse. “Notre étude met l’accent sur un tabou qui concerne toutes les femmes“, affirme ainsi Marie-Claire Boslowsky, présidente d’Essity en France, qui déplore que “ce manque de connaissances, sur une étape de la vie majeure, est criant”. “Alerter et ouvrir le dialogue sur la ménopause permettra aux femmes d’appréhender ces années de façon plus sereine. Libérer la parole et faire bouger les lignes pour plus de bien-être tel est le sens de notre action”, assure-t-elle.
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