La migraine est une maladie chronique caractérisée par des crises d’intenses céphalées. Parfois celles-ci sont précédées de troubles neurologies transitoires, on parle alors de crise « avec aura ». Mais la plupart du temps, ces crises sont dites « sans aura », avec des céphalées qui durent de quatre à soixante-douze heures, sans traitement.
Par ailleurs, ces céphalées ont au moins deux des quatre caractéristiques suivantes: être unilatérales (elles ne se manifestent que d’un seul côté du crâne) ; pulsatiles (le malade a l’impression de sentir les battements de son cœur dans sa tête) ; aggravées par l’effort ; et modérées à sévères Elles s’accompagnent, par ailleurs, d’une hypersensibilité à la lumière et sont associées à des nausées, voire des vomissements.
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Tout revient à la normale entre les crises. On sait maintenant que la migraine est une maladie neurologique et non vasculaire (comme l’est un AVC) : ce sont les neurones qui mènent la danse même si ces événements affectent les vaisseaux qui cheminent dans l’enveloppe du cerveau aux côtés des récepteurs de la douleur.
Cela dit, rien n’empêche une personne migraineuse d’être victime d’un AVC, ni plus ni moins qu’une autre indemne de migraine
prévient le Dr Geneviève Demarquay, neurologue aux Hospices civils de Lyon.
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La douleur qui annonce un AVC ou un accident ischémique transitoire est à l’évidence différente. Ainsi, résume-t-elle, une céphalée qui se présente d’une façon inhabituelle, forte et durable, et survient à un certain âge (où les facteurs de risque vasculaire, tabac, hypertension, etc. s’accumulent et fragilisent les parois des artères) doit alerter et inciter à consulter rapidement.
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2024-01-22 12:15:01