La mission spatiale privée Polaris Dawn termine sa sortie dans l’espace

2024-09-12 17:12:39

Es war ein historischer Moment, als Jared Isaacman, der Kommandant der Polaris-Dawn-Mission, heute kurz vor 12.45 Uhr Mittag die Frontluke des Crew-Dragon-Raumschiffs von SpaceX öffnete. Für den amerikanischen Geschäftsmann und Jetpiloten erfüllte sich der Traum, einmal selbst im Weltraum zu schweben. Über Fußschlaufen an einer Art Leiter gesichert, kletterte er durch die enge Öffnung hinaus in die Weite des Weltraums.

An Purzelbäume und andere Übungen in der Schwerelosigkeit war wegen der „Fußfessel“ allerdings nicht zu denken. Nur der Oberkörper ragte aus der Luke, wie über eine Bordkamera zu sehen war, die den Vorgang live ins Internet streamte. Ganz aussteigen sollte Isaacman auch nicht. Trotzdem konnte der Milliardär, der das Raumschiff samt Crew gechartert hatte, ein wichtiges Missionsziel erfüllen: den erfolgreichen Test des neuen Raumanzugs aus dem Hause SpaceX – in einer Höhe von rund 700 Kilometern über der Oberfläche der Erde und bei einer Geschwindigkeit relativ zu dieser von fast 26.000 Kilometern pro Stunde.

Rund zehn Minuten dauerte der erste private Außenbordeinsatz. Danach kehrte Isaacman in das Raumschiff zurück, um Sarah Gillis Platz zu machen, einer leitenden Ingenieurin bei SpaceX. Sie hatte ebenfalls das Privileg, für fünfzehn Minuten aus der Kapsel zu schauen.

Außenbordeinsatz auch an Bord der Crew Dragon

Während der Außenbordeinsätze von Isaacman und Gillis blieben die zwei anderen Besatzungsmitglieder Scott Poteet (der Pilot der ) und Anna Menon (Mitarbeiterin von SpaceX) im Inneren des Raumschiffs, angeschnallt in ihren Sitzen. Weil die Crew Dragon im Gegensatz zur ISS über keine Luftschleuse verfügt, musste vor dem Öffnen der Luke die ganze Kabinenluft abgelassen werden. Und so waren auch Poteet und Menon im Inneren der Kapsel die ganze Zeit dem Vakuum des Alls ausgesetzt. Sie trugen deshalb ebenfalls Raumanzüge mit geschlossenen Helmen und waren an Sauerstoffschläuche angeschlossen. Nachdem auch Sarah Gillis wieder ins Innere des Raumschiffs zurückgekehrt war, wurde die Frontluke geschlossen, die Kapsel wieder langsam mit Atemluft gefüllt und der Druck in den Raumanzügen runtergefahren. Nach einer Stunde konnten die vier Raumfahrer ihre Helme endlich abnehmen.

Cette image tirée d’une vidéo de SpaceX montre l’ingénieure de SpaceX, Sarah Gillis, sortant de la capsule.dpa

Pour préparer les sorties dans l’espace, tous les membres de l’équipage ont dû respirer de l’oxygène pur pendant plusieurs heures. Cela élimine lentement l’azote dissous du sang. Sinon, le gaz formerait de petites bulles dans les tissus et la circulation sanguine en cas de chute soudaine de pression, comme c’est le cas des plongeurs qui remontent trop rapidement depuis de grandes profondeurs. Mais malgré tout, l’aventure était risquée. Les quatre astronautes de la mission Polaris Dawn, partis mardi de Floride pour leur voyage de cinq jours, n’ont eu que deux jours pour s’habituer aux conditions spatiales. Les astronautes et cosmonautes de la station spatiale disposent généralement de plusieurs semaines avant leur première sortie dans l’espace à une altitude de 400 kilomètres.

Préparation intensive pour une entreprise risquée

De plus, les astronautes ont été exposés à des rayonnements ionisants provenant de la ceinture intérieure de Van Allen à une altitude de 700 kilomètres. Celui-ci entoure la Terre dans un anneau jusqu’à une altitude d’environ 6 000 kilomètres. Le champ magnétique terrestre y piège les particules chargées de haute énergie. Pour se protéger des radiations, SpaceX a développé des combinaisons spatiales spéciales pour les sorties dans l’espace, dont l’effet protecteur a été testé aujourd’hui pour la première fois en conditions réelles. À première vue, les combinaisons spatiales ressemblent à la tenue futuriste que portent les astronautes lors des vols vers l’ISS à bord du vaisseau spatial SpaceX depuis 2020. Ils permettent plus de mobilité que les combinaisons spatiales portées par les astronautes de la NASA sur l’ISS. De nouveaux matériaux assurent une régulation thermique plus efficace dans l’espace. Les casques ont des écrans et des caméras intégrés.

Les quatre astronautes ont suivi une formation intensive d’astronaute pour la mission Polaris Dawn. Cela comprenait de nombreuses heures dans le simulateur de vol, des séances dans la centrifugeuse, une formation en plongée pour simuler des sorties dans l’espace, des sauts en parachute et une ascension jusqu’au cratère du volcan Cotopaxi en Équateur. Isaacman a déclaré mardi avant le départ qu’il se préparait pour l’aventure depuis deux ans et demi. Le passionné d’aviation et d’espace de 41 ans finance de sa poche le programme Polaris, qui comprend au total trois missions et avait déjà participé au premier vol de tourisme spatial de SpaceX en 2021.

Néanmoins, la mission Polaris Dawn, qui dure cinq jours, n’est pas seulement un événement privé pour Isaacman et les membres de son équipage. Outre les sorties dans l’espace, le programme comprend près de 40 expériences, dont des mesures de l’exposition aux radiations, pour lesquelles les astronautes doivent prélever des échantillons d’urine et de sang. Des tests de communication laser entre l’engin spatial et les satellites du réseau Starlink, également opéré par SpaceX, sont également prévus.

L’aventure de cinq jours se terminera samedi. Le Crew Dragon et les quatre astronautes sont censés atterrir en toute sécurité dans le Pacifique à l’aide de parachutes.



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