«Regardez-la! Elle a quitté le camp il y a dix mois et elle défile pour Carolina Herrera! Et lui, il travaille pour Gucci!» Perchée sur un podium recouvert de tissu noir agrafé à la hâte, dans l’Hôtel Radisson Blu de Nairobi, Joan Okorodudu pointe du doigt un écran sur lequel défilent des clichés de mannequins sud-soudanais. Tous proviennent du camp de réfugiés de Kakuma, au nord du Kenya.
Celui-ci a vu le jour en 1992 et accueille 280 000 personnes ayant fui la guerre, notamment depuis le Soudan du Sud. Ces réfugiés vivent dans des huttes de terre, n’ont pas d’eau courante et survivent pour la plupart avec un repas par jour. L’événement, qui a eu lieu le 28 octobre, avait pour but d’annoncer le vainqueur du concours Africa’s Next Super Model, créé par l’agence Isis Models de Joan Okorodudu. «La gagnante est… Achol!», s’exclame la Nigériane de 65 ans en serrant dans ses bras une jeune femme frêle, drapée dans une longue robe noire.
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