2024-10-18 13:30:00
La musique représente un langage universel du bien-être mental, doté d’un fort pouvoir fédérateur. C’est le message fondamental que l’on peut tirer de l’intéressante enquête nationale menée par BVA DOXA pour la III édition du Festival RO.MENS de la santé mentale pour l’inclusion sociale contre les préjugés.
Recherche sur la relation entre la musique et la santé mentale en Italie
Il s’agit de la première recherche explorant la relation entre musique et santé mentale sur un échantillon représentatif d’un millier de cas, entre 18 et 40 ans, 49% de femmes et 51% d’hommes, résidant dans les différentes zones géographiques de notre pays.
Tout d’abord, l’enquête rapporte le chiffre de 84% de l’échantillon qui connaît/se rapporte à des personnes atteintes de troubles mentaux, ce qui laisse supposer une diffusion significative de la détresse mentale.
En particulier, on souligne l’augmentation au cours des deux dernières années du pourcentage de jeunes entre 14 et 24 ans identifiés comme les plus à risque en matière de santé mentale, passant de 41% à 48%.
On parle de plus en plus de santé mentale
Le thème de la santé mentale en 2024 apparaît donc de plus en plus présent dans notre société. Mais l’étude BVA DOXA nous révèle également un fait important qui semble commencer à briser le mur de la stigmatisation. Il y a encore quelques années, avant la Covid, les barrières culturelles et émotionnelles qui nous empêchaient d’aborder le sujet de la santé mentale semblaient insurmontables. En 2024, enfin, 1 personne sur 2 se sent à l’aise pour parler de troubles mentaux et, surtout s’il s’agit de femmes, ne considère pas les troubles mentaux comme un signe d’insuffisance. Et dans ce parcours, la musique a été l’un des vecteurs positifs fondamentaux. Il suffit de penser aux chants sur les balcons qui nous unissaient et nous donnaient de la force en temps de pandémie. Ainsi que des chanteurs et des personnalités du spectacle et du sport qui ont exprimé leur souffrance morale, parfois si grave qu’elle entraîne la suspension de leurs activités.
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Dans ce contexte, l’enquête révèle plusieurs données significatives relatives à l’année 2024. 90% des jeunes considèrent la musique comme un outil capable de contribuer au bien-être mental. Deux personnes sur trois l’utilisent pour se détendre, lorsqu’elles se sentent heureuses ou simplement pour se distraire. Pour 63%, cela améliore l’humeur. 64% l’associent à la joie, 48% au calme et 45% à l’amour, notamment chez les femmes.
Une expérience de partage
Le chiffre de 63% des jeunes qui vont à des concerts et à des festivals de musique est également important. Partager de la musique en personne est un puissant facteur d’inclusion sociale qui contribue certainement à notre bien-être mental. Le pourcentage de jeunes qui jouent et chantent est également surprenant : 46 %. Un sceau de la diffusion importante de la musique dans la vie quotidienne.
Ce que nous disent les paroles de la chanson
Mais la musique, ce n’est pas seulement écouter, c’est aussi du contenu. 94% des jeunes déclarent lire habituellement les paroles de chansons, qui deviennent ainsi un puissant vecteur de transmission de messages. Il suffit de penser aux dissensions qui ont fait rage sur les plateformes musicales ces dernières semaines.
Il devient donc essentiel de chanter des chansons aux paroles positives, qui, plus que de nombreuses conférences, peuvent produire des résultats importants, comme dans la lutte contre les préjugés et la stigmatisation en matière de santé mentale. C’est l’une des raisons pour lesquelles le premier concours Music@Mens de chansons inédites sur la santé mentale a été créé au sein de Ro.Mens, avec un témoignage exceptionnel comme Lillo.
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L’initiative a été un succès avec 76 chansons présentées et 16 finalistes qui se sont produits lors de la soirée finale au Théâtre Tor Bella Monaca, tous à guichets fermés. La bande originale de Ro.Mens elle-même représente un bel exemple de l’union entre une mélodie de qualité avec les mots justes et la naissance d’un extraordinaire une chanson comme “Nobody’s Normal”chanté par Mariella Nava escroquer Nando Citarelle e Andrea Sattaen collaboration avec les utilisateurs et les opérateurs du Service de Santé Mentale ASL Roma 2
Comme le rappelait déjà Platon : « La musique est l’instrument d’éducation le plus puissant, car le rythme et l’harmonie pénètrent les recoins de l’âme ». Utilisons-le bien.
Massimo Cozza, directeur du département de santé mentale de l’ASL Roma 2
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