En mars 2023, en moyenne, 1816 naissances sont enregistrées chaque jour en France, ce qui représente une baisse de 7% par rapport à mars 2020. Depuis le début de l’année 2023, l’Insee publie des bulletins sur la natalité française qui indiquent un nombre de naissances “faible”. En fait, en mars 2023, les chiffres ont atteint un niveau historiquement bas, avec une moyenne de 1816 naissances par jour contre 1825 en janvier et 1876 en février.
L’Insee explique que ce niveau est le plus faible depuis 1994, première année de disponibilité des données mensuelles sur le champ de la France métropolitaine et des Dom, à l’exception des naissances de janvier 2021 qui ont été conçues durant le premier confinement, où 1741 naissances ont été enregistrées. Les chiffres de 2023 témoignent d’un déclin continu de la natalité française, qui n’a pas encore retrouvé le niveau précédant la pandémie de Covid-19. En janvier 2023, les naissances ont diminué de 9% par rapport à janvier 2020, et en mars 2023, elles ont chuté de 7% par rapport à mars 2020.
Même si, selon l’Insee, les mois de février et mars enregistrent habituellement le moins de naissances, la période de 2015 à 2023 témoigne du caractère anormalement bas de la natalité en mars 2023.
Les données territoriales révèlent que certaines régions sont plus marquées par cette baisse que d’autres, même si une baisse globale est observée sur l’ensemble de la France métropolitaine. L’Occitanie enregistre la baisse la plus importante avec 10,6% de naissances en moins, suivi par l’Île-de-France (-10,2%), la Provence-Alpes-Côte d’Azur (-9,3%), et la Bourgogne-Franche-Comté (-9,2%). La Bretagne est la région qui enregistre la baisse la moins importante, avec -2,2%. Seules La Réunion et Mayotte enregistrent une hausse, respectivement +4,8% et +3,9%.
L’année 2023 ne semble donc pas renouer avec une natalité dynamique, comme l’avait indiqué l’Insee en janvier, qui avait qualifié l’année 2022 de second “baby crash” français, après celui de 2020. Avec seulement 723 000 naissances l’année dernière, niveau jamais atteint depuis 1946 et l’après-guerre, la situation reste critique en France.
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