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La neige se fait attendre au Québec : quelles conséquences pour la semaine de relâche ?

by Nouvelles
La neige se fait attendre au Québec : quelles conséquences pour la semaine de relâche ?

Publié le 16 février 2024 à 22h17

La semaine de relâche approche à grand pas et les nouvelles sont mauvaises. Prévision.


Important déficit

Le déficit de neige au sol attire actuellement l’attention au Québec. À l’approche de la semaine de relâche, certaines activités pourraient même être compromises dans les régions au sud de la métropole. En Montérégie et en Estrie, le couvert de neige est presque nul par endroits. On observe seulement 2 cm à Sherbrooke. Cette situation inusitée dure depuis plusieurs semaines et, selon les modèles, ne devrait pas s’améliorer d’ici la fin de la saison.

Mince couche

Aussi étrange que cela puisse paraître, il y a actuellement plus de neige reçue en févirier à New York qu’à Montréal. En effet, la mégalopole américaine enregistre 11 cm tandis que la métropole québécoise a seulement 8 cm. Ce week-end, le passage d’un système pourrait générer quelques centimètres de neige pour la métropole, mais cette quantité serait nettement insuffisante pour combler l’écart par rapport à la normale qui se creuse depuis un mois.

Mauvaises trajectoires

En ce qui concerne la neige, le Québec manque le bateau. Si vous êtes amateur d’activités hivernales, vous serez certainement déçu d’apprendre que les gros systèmes empruntent une trajectoire trop au sud pour que la province reçoive son lot de neige. Dans plusieurs cas, ce sont les Maritimes qui ont hérité de ces grosses accumulations.

Douceur anormale

Depuis le début de l’année 2024, les températures sont anormalement douces au Québec. De fait, c’est presque le Canada en entier qui enregistre une anomalie positive. Dans certains secteurs, elle peut atteindre 10 °C au-dessus de la normale. Le contexte atmosphérique défavorise la neige de deux façons. D’une part, les descentes de froid repoussent le courant-jet trop au sud et les systèmes évitent le Québec. D’autre part, les poussées de douceur font basculer les précipitations en pluie.

Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.


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