La nouvelle course à l’espace – les nations se battent pour la Lune et Mars

Station-service sur la lune

Mais beaucoup de choses se sont passées depuis. Aujourd’hui, de nouvelles technologies apparaissent et de nouvelles questions se posent. La raison pour laquelle « tout le monde » souhaite désormais atterrir sur le pôle sud de la Lune est que de la glace y a été observée.

– De quoi est-il composé ? Ce n’est pas de l’eau potable, mais à quoi peut-on l’utiliser ? » demande Johannessen avec enthousiasme.

L’idée est d’établir une station de recherche plus permanente sur la Lune, afin que les humains puissent y rester plus longtemps. Ensuite, vous avez besoin de ressources sur place, car cela coûte cher et vous ne pouvez pas emporter grand-chose avec vous sur la lune.

La zone située au pôle sud de la Lune est dans une ombre plus ou moins permanente, ce qui signifie que la glace ne fond pas. Un jour lunaire dure 28 jours. On a 14 jours de jour et 14 jours de nuit. La température de la lune peut descendre jusqu’à -200 degrés Celsius la nuit et jusqu’à +120 degrés pendant la journée.

– Quand on est là-bas la nuit, les conditions ne sont pas vraiment agréables. Pour survivre à la nuit lunaire, vous devez fournir de l’énergie, et les cellules solaires ne fonctionneront pas. La chasse aux ressources est donc une partie importante de la course.

Et c’est pourquoi on s’intéresse tant à savoir s’il y a de l’eau là-bas.

– Peut-être que vous pourriez fabriquer du carburant pour retourner sur Terre ou sur Mars. On imagine la lune comme une station intermédiaire, ou une sorte de station-service, pour les voyages ultérieurs. Mars est la prochaine cible passionnante.

L’homme sur Mars

Arvid Bertheau Johannessen estime que des humains pourront être sur Mars d’ici vingt ans.

Le plan est que les humains reviennent sur la Lune dans les années 2020-2030, et le premier voyage réaliste vers la Lune avec des humains est le programme Artemis de l’agence spatiale américaine, la NASA. L’homme sera sur la Lune en 2025-2026.

La Norvège est également impliquée dans la course à l’espace à travers le programme Artemis, car nous fournissons des technologies et des équipements, notamment grâce à notre adhésion à l’agence spatiale européenne ESA.

– Les années 2030 sont la décennie où nous retournerons davantage sur la Lune, et dans les années 2040, nous irons sur Mars avec des gens, dit Johannessenet ajoute qu’on y est déjà avec les robots.

Mais voyager et explorer Mars est un défi complètement différent de celui de la Lune.

– Là-bas, le temps de trajet est d’au moins six mois rien que pour y arriver, et les conditions sont plus extrêmes. Vous devez également avoir un plan pour faire revenir les gens.