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Le Premier ministre affirme que la nouvelle formule du RSA, expérimentée depuis quelques mois sur plusieurs sites en France, conduit à un retour à l’emploi de 50 % au bout de cinq mois, contre 10 % actuellement au bout de sept ans pour un emploi «durable».
La réforme du RSA s’annonce prometteuse, d’après le Premier ministre. En déplacement dans les Vosges le 1er mars pour populariser la loi pour le plein-emploi qui impose, à partir du 1er janvier 2025, au moins quinze heures d’activité par semaine (dont de la formation et de l’accompagnement) aux bénéficiaires de cette allocation, Gabriel Attal a livré un premier bilan plutôt flatteur de l’expérimentation réalisée ces derniers mois dans 18 bassins d’emplois.
«Depuis un an, une expérimentation [est menée] dans de nombreux départements : jusqu’à quinze heures par semaine de formation, de stage et d’insertion, en contrepartie de l’allocation, a-t-il expliqué sur Twitter. C’est un pari gagnant : une personne sur deux a trouvé un emploi dans les cinq mois suivant leur entrée dans ce programme.»
Et d’opposer cet important taux de retour à l’emploi à la situation qui semble régner aujourd’hui, où «sept ans après, seul un bénéficiaire du RSA sur dix a retrouvé un emploi durable».
Le Travail est un droit et un devoir.
Derrière chaque emploi retrouvé, derrière chaque petit point de baisse de chômage, il y a des Français qui retrouvent fierté et dignité.
Et il faut regarder la réalité en face : sept ans après, seul un bénéficiaire du RSA sur dix a…
-Gabriel Attal (@GabrielAttal) 1er mars 2024
Dans un communiqué publié le même jour par Matignon, le chiffre est un peu inférieur : «Dans les départements engagés, de premiers résultats peuvent être observés.»