Selon des recherches préliminaires menées par des spécialistes en France, il est suggéré que l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et l’analyse des informations issues des dossiers de santé électroniques pourraient permettre de prédire une mort subite d’origine cardiaque.
Ces chercheurs ont également pu développer un profil de risque personnalisé pour chaque individu, susceptible d’être utilisé à l’avenir pour gérer les risques individuels avant qu’une personne ne subisse un arrêt cardiaque, contribuant ainsi à prévenir les décès.
L’intelligence artificielle pourrait fournir de nouvelles stratégies de prévention et de gestion de la santé mondiale, y compris la prédiction de la mort subite d’origine cardiaque, selon une recherche préliminaire présentée au symposium scientifique de l’American Heart Association sur la science de la réanimation, tenu les 11 et 12 novembre à Philadelphie. Cette réunion représente un forum mondial de premier plan pour les dernières avancées dans le traitement de l’arrêt cardiorespiratoire et des blessures traumatiques potentiellement mortelles.
La mort subite d’origine cardiaque représente entre 10 % et 20 % de tous les décès et il est difficile de prédire le risque de cet événement, notamment au niveau individuel, selon les déclarations du docteur Xavier Jouven, auteur principal de l’étude, professeur de cardiologie. et épidémiologie au Centre de recherche Inserm Cardiovasculaire U970 de l’Université de Paris.
Des chercheurs français proposent une nouvelle approche qui ne se concentre pas uniquement sur les facteurs de risque cardiovasculaire courants, mais intègre toutes les informations médicales disponibles dans les dossiers de santé électroniques. Ils ont analysé les dossiers médicaux de plus de 25 000 personnes décédées des suites d’un arrêt cardiaque soudain et de 70 000 autres personnes dans la population générale, en comparant les données des deux groupes par âge, sexe et lieu.
Grâce à l’intelligence artificielle, les chercheurs ont développé plus de 25 000 équations personnalisées pour évaluer le risque de mort cardiaque subite de chaque personne sur la base d’informations médicales antérieures. Ils ont également créé un profil de risque personnalisé pour chaque personne participant à l’étude.
Ces équations de risque personnalisées comprenaient divers détails médicaux, tels que le traitement de l’hypertension artérielle et les antécédents de maladie cardiaque, ainsi que des informations sur les troubles mentaux et comportementaux, tels que l’abus d’alcool.
L’analyse des données a permis d’identifier les facteurs les plus susceptibles d’augmenter ou de diminuer le risque de mort cardiaque subite d’un certain pourcentage et sur une certaine période de temps. Par exemple, un risque de 89 % de mort cardiaque subite dans les trois mois a été identifié.
Grâce à l’IA, les chercheurs ont pu identifier plus de 90 % des personnes présentant un risque élevé d’arrêt cardiaque soudain, ce qui représente plus d’un quart de tous les cas.
Cependant, les chercheurs soulignent que les données médicales collectées peuvent présenter des limites, notamment des informations indirectes ou des informations complétées par des proches ou des professionnels de la santé, ainsi que des différences entre les données collectées dans les différents pays, nécessitant des ajustements des modèles de prédiction.
Ces résultats sont considérés comme préliminaires et nécessitent une évaluation par la communauté scientifique et une publication dans des revues médicales spécialisées.
Source : 360medical.ro
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2023-11-17 00:13:12
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