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la nouvelle série avec le «Corriere»- Corriere.it

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la nouvelle série avec le «Corriere»- Corriere.it

2024-02-27 22:26:23

De LIVIA CAPPONI

En kiosque à partir du 28 février le premier numéro, édité par Maurilio Felici, d’une série réalisée par Giorgio Rivieccio sur la civilisation née sur les rives du Tibre

À quelle fréquence pensez-vous à l’#empireroman ? Un TikToker suédois a posé la question aux internautes sur les réseaux sociaux, générant 1,3 milliard de réactions et obtenant la réponse tous les jours. L’Empire romain, civilisation militaire par excellence et d’une longévité impressionnante, a toujours été l’idole de tous les empires occidentaux modernes et de leurs admirateurs. Pour nous, Italiens, la situation est différente. Après l’ivresse du pseudo-romanisme dans les vingt années de fascisme, les études sur la Rome antique ont décidément abandonné tout velleit célébratoire. Mais dernièrement, même cette phase a été surmontée par soif mondiale de connaissances sur l’histoire de Romeune civilisation qui a eu un impact si profond sur la culture de notre pays et au-delà, laissant derrière elle de magnifiques monuments (et aussi quelques vices : guerres civiles, clientélisme, patriarcat…).

Dans la seconde moitié du siècle dernier, de nouvelles lignes de recherche ont été menées, réévaluant l’histoire des civilisations des peuples soumis, ouvrant le champ à l’étude des substrats ethniques des provinces ou de l’Italie préromaine. une plus grande importance a été accordée aux documents matériels, comme les inscriptions et l’archéologie, qui nous racontent, chacun avec son propre jargon, la vie des habitants des villes et des campagnes, pluralité de religions, de langues, de coutumes et d’économies qui constituait la véritable force de la civilisation romaine.


Souvent, les preuves archéologiques ne correspondent pas aux récits des historiens : les pierres racontent une histoire différente, parfois complètement contrairement aux légendes imaginatives avec lequel les anciens ennoblissaient leur héros ou leur ville. Le mythe fondateur le plus complexe au monde est précisément celui de Rome, à partir duquel commence le premier volume, édité par Maurilio Felici, de la série publiée le 28 février par le Corriere della Sera.

On peut étudier le monde romain en posant des questions que les anciens n’auraient jamais posées. Cependant, nous devons veiller à ne pas utiliser nos catégories de manière inappropriée et anachronique : notre conception des salaires ou des taux d’intérêt peut être très différente de l’ancienne – tout comme nos catégories de revenus. libre et esclave. De nombreux débats ont eu lieu ces derniers temps quant à l’opportunité d’appliquer le concept de marché au monde romain. Pour Max Weber et l’école primitiviste de Karl Polanyi, il n’existait pas de marché libre tel que nous l’entendons, et les fluctuations des prix étaient un fait naturel et spontané. Les modernistes, cependant, ont trouvé plus utile de comparer le monde antique avec les économies préindustrielles de la Chine ou de l’Inde.

La distance qui nous sépare du monde antique ne doit jamais être ignorée et ressemble à celle qui nous sépare des autres mondes antiques. Libre/esclave dans le monde gréco-romain n’était pas une combinaison, mais un éventail, un spectre de conditions aux nuances infinies. Dans aucune langue du Proche-Orient, le terme liberté n’existe, comme en grec. éleuthérie o liberté en latin. Les économies du Proche-Orient étaient dominées par de grands complexes qui tournaient autour du palais ou du temple, qui possédait la plupart des terres arables. Ils monopolisèrent toute la production proto-industrielle et le commerce extérieur, qu’ils gérèrent et augmentèrent grâce à la guerre. Ils disposaient d’une masse d’agriculteurs et de salariés libres, mais de statut social très bas, qui recevaient des rations alimentaires en échange de leur travail. Ces mondes sont entrés en contact avec l’Occident suite aux conquêtes d’Alexandre le Grand.

A l’inverse, le monde grec et romain se caractérise par la présence de propriété privée du terrain, depuis les petites parcelles de terrain des militaires jusqu’aux grands domaines des sénateurs ou des illustres chevaliers de la Rome impériale. Le commerce privé, l’idée de profit et la fabrication privée étaient présents. Car le gouvernement de l’Empire romain devint autocratique et bureaucratique comme l’avaient été la Perse des Achéménides ou l’Égypte des pharaons.

À la mort de l’empereur Trajan en 117 après JC, l’empire s’agrandit près de 4 800 kilomètres de long, de l’océan Atlantique au Caucase, de la Grande-Bretagne et du Rhin au nord jusqu’à la lisière du désert du Sahara au sud, et jusqu’au golfe Persique et à l’est. À cette époque, la domination de Rome s’étendait sur environ 4 500 000 kilomètres carrés, soit un peu moins de la moitié de la taille des États-Unis. Sa population atteint 50 à 60 millions d’habitants au 1er siècle après JC, plus ou moins celui de la Grande-Bretagne ou de l’Italie d’aujourd’hui. Rome atteint le million d’habitants, chiffre égalé seulement par Londres au XIXe siècle.

La citoyenneté romaine, cependant, fut étendue par Caracalla en 212 à tous les hommes adultes de l’empire, une démarche révolutionnaire et astucieuse, qui visait à rendre les masses responsables fiscalement et militairement, en les engageant. dans la défense des frontièreset qui fut considéré comme le premier acte fondateur de l’Europe.

La série : chaque volume en kiosque à 6,90 euros

Le livre sortira en kiosque le 28 février chez Corriere della Sera Romulus. La fondation et les premiers rois. C’est le premier titre de la nouvelle série La grande histoire de Rome depuis ses origines jusqu’aux invasions barbares. Le volume, édité par Maurilio Felici, est en vente au prix de 6,90 plus le prix du journal. La série, qui comprend 35 numéros au total, dirigée par Giorgio Rivieccio : à travers la contribution d’universitaires, retrace le chemin de Rome, depuis ses origines jusqu’à son ascension vers une grande puissance, son expansion dans la zone méditerranéenne, les guerres civiles, la chute de la République, consolidation de l’Empire, invasions barbares. Le deuxième volume sort le 6 mars. C’est appelé Les Tarquin. De la monarchie à la république et édité par Elena Tassi Scandone. Le même savant s’occupe également de la troisième question, Porsenna. Les Étrusques, civilisateurs vaincusen kiosque à partir du 13 mars.

27 février 2024 (modifié le 28 février 2024 | 00:32)



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