C’est l’un des sujets controversés en vue des Jeux de Paris 2024. La participation des athlètes russes et biélorusses, d’abord compromise en raison de l’invasion russe de l’Ukraine, avait finalement été autorisée sous condition par le Comité international olympique (CIO) en décembre 2023.
Seulement, les conditions de participation érigées par l’instance sont tellement strictes qu’il ne faut pas s’attendre à voir défiler un grand nombre d’athlètes russes, sous bannière neutre, dans la capitale française cet été. Si le CIO ne connaît pas encore leur nombre exact, John Coates, son vice-président, s’est exprimé sur le sujet dans les colonnes du Daily Telegraph de Sydney ce dimanche. Il estime que le nombre de sportifs russes ou biélorusses présents aux Jeux pourrait être aussi petit que 40, principalement en raison des restrictions imposées par le CIO.
Des restrictions strictes
Pour rappel, les athlètes ayant affiché un soutien actif à la guerre en Ukraine, ceux étant sous contrat avec l’armée ou avec l’une des agences de sécurité nationale ne seront pas autorisés à concourir. Exit aussi les épreuves par équipes. Seuls les sportifs individuels neutres sont ainsi concernés, s’ils s’extirpent des qualifications de leurs disciplines respectives. Ces derniers devront aussi participer sans drapeaux, emblèmes ou hymnes nationaux.
L’inclusion des athlètes russes et biélorusses reste une question controversée, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, qualifiant de honteuse la décision prise en décembre de les autoriser.
Certains sports, comme l’équitation, ont annoncé qu’ils n’admettraient aucun athlète des deux pays à concourir, tandis que la fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) a interdit les athlètes russes et biélorusses depuis début 2022.
D’autres, comme la natation ou le tennis, autoriseront les Russes et les Biélorusses à concourir selon les restrictions du CIO.
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