La passion des autographes : la collection impressionnante de Laurentin Docourt

La passion de l’autographe. Laurentin Docourt est tombé dedans quand il était petit. L’habitant de Corban, 28 ans, recueille les griffes de personnalités depuis tout jeune. « C’est devenu presque une drogue », avoue-t-il. Il a près de 2’000 autographes dans sa collection personnelle, où se côtoient principalement des signatures de cyclistes, hockeyeurs, et autres athlètes. Des sportifs très connus dans leurs sports respectifs et bien au-delà. Le plus célèbre ? Usaïn Bolt, mais Laurentin Docourt se dit aussi très fier par exemple de la signature de Morgane Crausaz, émérite championne régionale, signature griffonnée sur le maillot du Trophée jurassien de course à pied. Dans le recueil du passionné, on trouve également des autographes de politiciens de premier plan : Élisabeth Baume-Schneider ou Nicolas Sarkozy par exemple.

Une collection que Laurentin Docourt a constituée au fil des années: « J’ai commencé par des cartes de cyclistes et de skieurs, qui étaient très accessibles. J’ai continué avec les albums Panini de vélo et de football, même si les footballeurs sont assez inaccessibles. J’ai aussi quelques maillots signés », explique le Jurassien. La montée du HC Ajoie en National League de hockey sur glace a encore facilité les choses : « C’est assez simple de côtoyer ces sportifs-là. On a beaucoup de joueurs qui viennent à Porrentruy et ont joué en Amérique du Nord, en NHL. » Laurentin Docourt use de diverses stratégies : l’échange de certaines cartes signées, l’achat de certaines autres, comme celle d’Usaïn Bolt, pratiquement inabordable à sa grande époque ou encore l’envoi d’une lettre directement à une personnalité. Le plus gratifiant, c’est toutefois de récolter soi-même un autographe lors d’un événement sportif, où Laurentin Docourt doit parfois viser en priorité les jeunes talents en devenir.

Pour se préparer au mieux à un match ou à un autre événement, l’habitant de Corban a une technique bien spécifique : « Quelques jours avant, je mémorise les visages. Dans le cas d’un match de hockey par exemple, j’attends à la sortie de la patinoire, après le match. J’appelle les sportifs par leur prénom, ça permet de briser un peu la glace », explique-t-il. Il se pose un certain nombre de limites : « J’évite de déranger les athlètes avant un match ou avant l’effort. Et s’il y a des enfants autour de moi, je leur laisse d’abord la priorité. » Enfant chasseur d’autographes, nul doute que Laurentin Docourt a su en rester un. /tbe