La célèbre présentatrice de RTL info publie un livre intitulé “La peur au ventre”. Elle y raconte ses grossesses à risques et offre un témoignage peu entendu selon Caroline Fontenoy. Elle était invitée sur le plateau du RTL info 13h ce mercredi.
Caroline Fontenoy était présente sur le plateau du journal de RTL info ce mercredi midi, ce qui est inhabituel. Celle qui présente le 19h était l’invitée d’Olivier Schoonejans. Elle est venue présenter son livre autobiographique, intitulé “La peur au ventre”.
Dans ce témoignage puissant, elle relate la prématurité de son premier enfant, Lou, âgé aujourd’hui de 4 ans. Ce qui était initialement une lettre écrite à sa fille alors qu’elle était en prénatalité est devenu un livre pour faire entendre la réalité d’un enfant prématuré. Elle raconte son parcours difficile et les émotions ressenties par une mère démunie face à cet événement inattendu. Elle se confie sur ses sensations, notamment le fait que son corps ne montre aucun signe de cette première grossesse, car l’enfant est né prématurément. Elle souligne : “J’ai le sentiment qu’on m’a volé ma grossesse” et ajoute “Du jour au lendemain, on enlève le bébé et c’est comme si cette grossesse n’avait jamais existé”.
Il est important d’en parler. “La prématurité ce n’est pas seulement un enfant qui naît trop tôt”, affirme Caroline Fontenoy, qui a donné naissance à Lou à 30 semaines de grossesse. Selon elle, peu d’informations sont diffusées sur ce phénomène et ses conséquences afin de ne pas effrayer les futures mères. Elle explique : “Je suis abasourdie car on n’insiste pas sur l’importance de mener sa grossesse à terme (…) Dans les dernières semaines, il se passe beaucoup de choses”, telles que le stress, la fatigue, le surmenage… “On ne veut pas alerter les mamans sinon les femmes ne feraient pas de bébés”, déclare la journaliste. “Mais si on n’en parle jamais, on ne peut pas s’adapter”.
Elle sait que son récit résonnera auprès de nombreuses femmes, qu’elles aient ou non vécu la prématurité. Sur le plateau du RTL info 13h, Caroline Fontenoy se souvient du moment précis où elle a abordé publiquement ce sujet. “Je témoignais pour l’association Foetus for Life, pour récolter des fonds”, raconte-t-elle. Devant 500 personnes et une salle bruyante, les premiers mots ont été prononcés. “Il n’y avait plus aucun bruit dans la salle”, se rappelle-t-elle. “J’ai utilisé les mots justes, j’ai parlé avec mon cœur et ça a touché”.
Pour rappel, la prématurité concerne 7% des grossesses et une naissance sur 12.
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