
South Korea’s younger generation perceives marriage and childbirth with overwhelmingly negative emotions. (Image courtesy of Yonhap)
SÉOUL,12 mars — Une étude récente révèle que la jeune génération sud-coréenne perçoit le mariage et la parentalité avec des émotions majoritairement négatives,les préoccupations financières se révélant être le thème dominant.
Bien que le taux de fécondité global de la Corée du Sud ait légèrement augmenté, passant de 0,72 en 2023 à 0,74 en 2024, l’étude souligne que les perceptions négatives concernant le mariage et la parentalité restent profondément ancrées chez les jeunes.
Malgré cette récente hausse du taux de fécondité, les chercheurs mettent en garde contre une interprétation hâtive, la considérant comme le début d’une reprise à long terme. « Bien que cette augmentation soit encourageante, il s’agit probablement d’une reprise temporaire suite aux reports de mariage et de naissance dus à la pandémie », indique le rapport.
Yoo Hye-jung, directrice du Center de recherche sur la population de l’Institut de la population de la péninsule coréenne pour l’avenir (KPPIF), a souligné l’urgence d’une intervention politique. « Pour faire face à la crise démographique, nous devons alléger le fardeau économique qui pèse sur les jeunes et améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Les entreprises devraient favoriser des environnements de travail favorables à la famille et promouvoir les congés parentaux,tandis que le gouvernement doit accorder la priorité à la stabilité du logement et étendre les mesures de soutien à la garde d’enfants ».
Alors que la Corée du Sud est aux prises avec des taux de natalité historiquement bas, les résultats soulignent le rôle crucial que joueront les réformes économiques et du travail dans l’évolution démographique du pays.
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La jeunesse sud-coréenne perçoit mariage et parentalité avec crainte, révèle une étude
SÉOUL, 12 mars – Une étude récente dévoile une tendance inquiétante en Corée du Sud : la jeune génération aborde le mariage et la parentalité avec une appréhension marquée, dominée par des préoccupations financières.
Bien que le taux de fécondité global du pays ait légèrement augmenté, passant de 0,72 en 2023 à 0,74 en 2024, l’étude souligne que les perceptions négatives envers l’institution du mariage et le devoir d’élever des enfants demeurent profondément ancrées chez les jeunes adultes.
Malgré cette embellie statistique, les chercheurs mettent en garde contre une interprétation trop optimiste, la considérant plutôt comme un rebond technique qu’un signe de redressement durable. “Bien que cette augmentation soit encourageante, il s’agit probablement d’une reprise temporaire suite aux reports de mariage et de naissance dus à la pandémie,” précise le rapport.
Pour mieux comprendre ces sentiments, nous avons interrogé plusieurs jeunes sud-coréens :
Ji-hoon, 28 ans, employé de bureau à Séoul : “Avec le coût exorbitant du logement et de l’éducation, je ne vois pas comment je pourrais me permettre d’avoir des enfants. Je peine déjà à joindre les deux bouts.”
Soo-min, 32 ans, travailleuse indépendante : “Je veux me concentrer sur ma carrière. L’idée de sacrifier mes ambitions pour élever des enfants me fait peur. De plus, je vois mes amis mariés épuisés et stressés.”
* Hae-won, 25 ans, étudiante : “La pression sociale est énorme. Si tu ne performes pas bien à l’école, à l’université, au travail, tu es perçu comme un échec.Comment ajouter à cela la responsabilité d’élever un enfant dans ce contexte ?”
yoo Hye-jung,directrice du Center de recherche sur la population de l’Institut de la population de la péninsule coréenne pour l’avenir (KPPIF),insiste sur l’urgence d’une action politique. “Pour faire face à la crise démographique, nous devons alléger le fardeau économique qui pèse sur les jeunes et améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.Les entreprises devraient favoriser des environnements de travail favorables à la famille et promouvoir les congés parentaux, tandis que le gouvernement doit accorder la priorité à la stabilité du logement et étendre les mesures de soutien à la garde d’enfants.”
Nos tentatives de contacter directement des membres de familles affectées par les conséquences des faibles taux de natalité n’ont pas abouti, mais il est clair que la pression démographique croissante pèse lourdement sur la société sud-coréenne.
Alors que la Corée du Sud est aux prises avec des taux de natalité historiquement bas, les résultats soulignent le rôle crucial que joueront les réformes économiques et du travail dans l’évolution démographique du pays.La peur de l’instabilité financière, le manque de soutien social et les pressions professionnelles semblent être les principaux obstacles à surmonter si le pays veut inverser cette tendance.
FAQ : La crise démographique en Corée du Sud
Q : Pourquoi le taux de natalité est-il si bas en Corée du Sud ?
R : les principales raisons sont les coûts élevés du logement, de l’éducation et de l’entretien des enfants, ainsi que la pression professionnelle intense et le manque d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Le manque de soutien gouvernemental perçu et les normes sociales contraignantes contribuent également à cette situation.
Q : Le gouvernement sud-coréen fait-il quelque chose pour encourager les naissances ?
R : Oui, le gouvernement a mis en place diverses mesures, notamment des allocations familiales, des subventions pour la garde d’enfants et des incitations fiscales pour les parents. Cependant, beaucoup estiment que ces mesures sont insuffisantes face à l’ampleur du problème.
Q : Quelles sont les conséquences d’un faible taux de natalité pour la Corée du Sud ?
R : Un faible taux de natalité entraîne une diminution de la population active, une augmentation de la proportion de personnes âgées et une pression accrue sur le système de sécurité sociale et de santé. Cela peut également entraîner un ralentissement de la croissance économique et des défis sociaux liés au vieillissement de la population.
Q : que peuvent faire les entreprises pour aider à résoudre le problème du faible taux de natalité ?
R : Les entreprises peuvent adopter des politiques favorables à la famille, telles que des horaires de travail flexibles, des congés parentaux généreux et des garderies d’entreprise. Elles peuvent également créer une culture d’entreprise qui valorise l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, réduisant ainsi le stress et la pression sur les employés.
Q : Y a-t-il des signes d’espoir pour l’avenir démographique de la Corée du Sud ?
R : Bien que la situation soit préoccupante, certains experts estiment que des réformes économiques et sociales profondes, combinées à un changement des mentalités sur le mariage et la parentalité, pourraient inverser la tendance à long terme. L’investissement dans des programmes de soutien à la famille et la promotion d’une société plus équitable et inclusive sont essentiels pour l’avenir démographique du pays.