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La plénière approuve lors du deuxième vote une réforme constitutionnelle qui permet le retour du bicamérisme

by Nouvelles
La plénière approuve lors du deuxième vote une réforme constitutionnelle qui permet le retour du bicamérisme

La séance plénière du Congrès a approuvé, lors d’un deuxième vote, l’avis contenu dans les projets de loi 660, 724, 792, 1044, 1091 et autres, qui propose la réforme constitutionnelle qui rétablit le bicamérisme au Parlement national.

La décision a été adoptée par 91 voix pour, 31 contre et trois abstentions, après un débat de près de deux heures et une brève pause pour une réunion des porte-parole des directeurs.

“Par conséquent, l’autographe approuvé sera envoyé à la Présidence de la République pour sa promulgation et publication”, a déclaré le président du Congrès, Alejandro Soto Reyes, qui présidait la séance plénière.

Il convient de noter que selon l’article 206 de la Constitution, « la loi de réforme constitutionnelle ne peut être respectée par le Président de la République ».

RÉFORME CONSTITUTIONNELLE

Selon la réforme constitutionnelle, le pouvoir législatif sera composé d’une Chambre des députés et d’un Sénat. Concernant les députés, il est indiqué qu’ils seront au minimum 130 et, pour être éligible à ce poste, il faut être péruvien de naissance, avoir 25 ans révolus au moment de la candidature et bénéficier de la droit de vote.

Concernant le Sénat, il est précisé qu’il sera composé d’un nombre minimum de 60 sénateurs. Cependant, contrairement aux députés, ils doivent être âgés de 45 ans au moment de leur candidature ou avoir été auparavant membre du Congrès.

“La présidence du Congrès de la République revient alternativement aux présidents de chaque chambre (…) les sénateurs et les députés peuvent être immédiatement réélus au même poste”, précise l’initiative législative.

Dans le cas des candidats à la présidence ou aux vice-présidences de la République, ils peuvent être simultanément candidats au poste de sénateur ou de député.

Concernant la Loi de Finances, il est indiqué que le Président de la République transmet le projet au Congrès dans un délai qui expire le 30 août de chaque année. Cette initiative sera étudiée et jugée par une commission bicamérale composée d’un nombre égal de sénateurs et de députés.

« Le ministre de l’Économie et des Finances soutient le compte de résultat devant la Chambre des députés et le Sénat, réunis en Congrès de la République. Chaque ministre supporte les documents de dépenses de son secteur ; Ils soutiennent préalablement les résultats et les objectifs de l’exécution du budget de l’année précédente et l’avancement de l’exécution du budget de l’exercice correspondant. Le président de la Cour suprême, le procureur de la Nation et le président du Jury électoral national soutiennent les documents correspondant à chaque institution», est-il indiqué.

Dans une autre partie de la proposition il est précisé qu’il appartient à la Chambre des Députés, conformément à son Règlement, d’accuser devant le Sénat le président de la République, les sénateurs, les députés, les ministres d’État, les magistrats de la Cour Constitutionnelle, les membres du Conseil national de la justice, les juges de la Cour suprême, les procureurs suprêmes, le médiateur et le contrôleur général, pour violation de la Constitution et pour tout délit qu’ils commettent dans l’exercice de leurs fonctions et jusqu’à cinq ans après avoir cessé de exercer leurs fonctions. bureau.

Concernant les relations entre les pouvoirs exécutif et législatif, selon l’article 130, dans les 130 jours de son entrée en fonction, le président du Conseil des ministres se rend à la Chambre des députés en compagnie des autres ministres, pour présenter et débattre de la politique générale. du gouvernement et les principales mesures que requiert sa gestion.

«Cette présentation ne soulève pas de question de confiance», précise la réforme constitutionnelle.

Il convient de noter que la deuxième disposition complémentaire finale fait référence au financement de la création des chambres législatives. Il souligne que la mise en place des chambres législatives est financée sur le budget institutionnel du Congrès de la République, sans dépasser 0,6% du Budget Général de la République.

BUREAU DE LA COMMUNICATION ET DE L’IMAGE INSTITUTIONNELLE

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