La plus belle finale de tous les temps pour la Coupe du monde la plus injuste de tous les temps : les exploits de Messi et Mbappé n’effacent pas le scandale Infantino | Première page

La plus belle finale de tous les temps pour la Coupe du monde la plus injuste de tous les temps : les exploits de Messi et Mbappé n’effacent pas le scandale Infantino |  Première page
C’était écrit dans les étoiles. Il fallait que ça se termine comme ça, à la fin d’un match qui rentre dans l’histoire de la Coupe du monde et celle du football. Moderne ou pas. Le dernier acte d’Angleterre ’66 et le Miracle de Berne ’54, Argentine RFA 3-2 de Mexique ’86 sont probablement les trois seuls matches comparables, en termes d’intensité émotionnelle et de rythme, à celui-ci. Argentine-France dont se souviendront des générations et des générations même dans 100 ans. Le joueur le plus fort de l’ère moderne l’a remporté, remportant le défi dans le défi contre son héritier désigné. Leo Messi est enfin assis aux côtés de l’immortel Diego Maradona, mais Kylian Mbappé a prouvé dans la soirée du Lusail Stadium qu’il est le prochain champion prêt à accéder à l’élite. Et entrer, à la fin de sa carrière, au paradis des éternels, tels que Pelé, Cruijff, Maradona, Ronaldo le Phénomène et à partir d’aujourd’hui Lionel da Rosario.

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L’épilogue le plus incroyable sur la bonne soirée et au terme d’une édition de la Coupe du monde qui avait déjà écrit une nouvelle page dans la légende depuis quelques temps de ce merveilleux sport qu’est le football. Première fois dans un pays arabophone et musulman, première fois aux Emirats : une édition discutée et controversée comme jamais auparavant, du jour de son attribution (en 2012) à ceux de polémique etindignation – peut-être jamais aussi forte qu’elle aurait dû l’être – pour les nombreux, trop nombreux, cas de décès au travail et d’exploitation à des niveaux d’esclavage de ces migrants sont arrivés des régions les plus pauvres du monde pour construire les stades qui ont accueilli l’événement le plus important qui existe pour tout joueur, initié ou simple fan au cours du mois dernier. Le jour où – 36 ans après la dernière fois – l’Argentine revient sur le toit du monde, nous ne pouvons et ne devons pas oublier l’acte d’extrême arrogance avec lequel Gianni Infantino et la Fifa ont permis qu’une compétition comme celle-ci ait lieu dans un pays absolument insensible à tout respect des droits de la personne et de la liberté d’expression.

Infantino a répété à plusieurs reprises la nécessité d’éloigner la politique du football, mais il n’y a pas eu plus d’acte politique que de refuser aux États-Unis la Coupe du monde lors des deux dernières éditions, épousant la cause de la Russie de Poutine d’abord, puis du Qatar. – et laissons de côté les accusations, toutes à prouver, de la prétendue corruption concoctée et organisée par l’ancien président français Sarkozy pour déplacer des votes qui en 2012 semblaient pendre de l’autre côté de l’océan – et pour éviter en aucune façon de parler des nombreuses distorsions de cette Coupe du monde. La plus belle finale de tous les temps, ou en tout cas l’une des plus belles, il ne peut pas faire disparaître d’un coup les souillures produites par une machine de pouvoir et d’économie comme la Fifa, qui a eu tout à cœur ces trente dernières années (être généreux) sauf la beauté du football.

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