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La poésie : un jeu avec les mots et les lettres

La poésie : un jeu avec les mots et les lettres

Vu de très loin, on peut dire que toute poésie est un jeu de mots – ou un jeu avec les mots. Que l’on soit Benoît Poelvoorde («Pigeon, oiseau à la grise robe, /Dans l’enfer des villes à mon regard tu te dérobes») ou Stéphane Mallarmé («Fantôme qu’à ce lieu son pur éclat assigne, /Il s’immobilise au songe froid de mépris/Que vêt parmi l’exil inutile le Cygne») n’y change finalement pas grand-chose.

Mais la poésie peut aussi, parfois, se transformer en un jeu sur une unité signifiante de rang inférieur: la lettre. Rimbaud, bien sûr («A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu, voyelles, /
Je dirai quelque jour vos naissances latentes») ou, plus près de nous, les dadaïstes, les lettristes – souvenez-vous d’Isidore Isou – et encore les oulipiens.

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