« Il y a un ras-le-bol. » En déposant plainte contre le dessinateur Bastien Vivès et ses BD à caractère pédopornographique, l’association Innocence en danger assume de mettre la protection de l’enfance au-dessus de la liberté de création artistique. « Les mentalités ont changé », constate sa présidente Homayra Sellier, pour laquelle « la justice doit maintenant trancher ».
Les excuses de Bastien Vivès, évoquant un « genre burlesque humoristique » et des livres vendus « sous blister », n’ont visiblement pas convaincu. Pas plus que l’annulation de l’exposition qui devait lui être consacrée au Festival d’Angoulême, et qui faisait l’objet d’une pétition ayant recueilli plus de 110 000 signatures en ligne. « Comment peut-on…