Ils ont enquêté pour savoir si les commentaires sur Facebook devaient être considérés comme un discours de haine punissable en vertu de l’article 185 du Code pénal.
Photo : Ole Berg-Rusten / NTB vendredi 22 mars à 14h49
La réponse était non, telle est la conclusion de la police.
– La police a estimé que les commentaires ne sont pas interprétés de manière à constituer un discours offensant qualifié à l’encontre d’un groupe de personnes protégées par l’article 185 du Code pénal, a déclaré l’avocate de la police Caroline Gunvaldsen Lieungh à VG.
L’affaire est donc classée sans suite au titre du code d’absence d’infraction pénale.
La police déclare qu’elle part du principe que pour déterminer si les commentaires sont punissables en vertu de l’article 185, la manière dont le grand public percevra la déclaration est déterminante en fonction du contexte dans lequel elle est faite, et qu’un principe de précaution doit être appliqué.
La police a ouvert un dossier après avoir reçu quatre signalements de particuliers. Elle confirme que la police les a, entre autres, interrogés.
– Il y a eu une vaste enquête, et des interrogatoires en ont fait partie, dit le procureur de la police.
VG a été en contact avec Amundsen, il fait référence à une déclaration écrite qu’il a donnée au journal Aurores boréales.
– Ce qui est profondément problématique, c’est que le dossier policier lui-même peut contribuer à restreindre l’espace d’expression. Le danger est que cette affaire ait un effet dissuasif sur la liberté d’expression. Alors que la plupart des gens voient que des parlementaires risquent d’être poursuivis pour avoir exprimé des opinions légitimes, qu’en est-il de l’infirmière de Tromsø, du grutier de Kongsberg ou du pêcheur de Finnsnes, écrit Amundsen.
Il explique également pourquoi il n’a pas souhaité faire de déclaration à la police :
– Le libre débat public ne doit pas être confié à une salle d’interrogatoire de police, comme c’est le cas en Russie. C’est pourquoi j’ai refusé de donner une explication, écrit Amundsen à Nordlys.
Amundsen a démissionné dimanche de son poste de président de la commission de la justice, après avoir reçu de nombreuses critiques suite à plusieurs déclarations controversées sur les réseaux sociaux.
Jeudi la semaine dernière, il a exprimé son soutien à Israël dans une publication sur Facebook, ce qui a provoqué une forte fièvre dans la section des commentaires.
Dans l’un des commentaires sur son propre statut Facebook, il a écrit :
Photo : Capture d’écran Facebook
Lorsque VG lui a demandé s’il tenait une liste d’islamistes, il a répondu :
– Bien sûr que non. Je laisse cela au PST. Je n’ai ni la condition préalable, ni l’intérêt ni la possibilité de tenir des listes d’islamistes, dit Amundsen à VG.
Dans l’un de ses messages, Amundsen a reçu l’accusation suivante : « Avec Israël pour génocide. Psychopathes”.
Puis il répondit :
Photo : Capture d’écran Facebook
Le même jour, Amundsen a écrit un commentaire sur Facebook à propos d’un article qu’il a publié à l’occasion de la Journée de la femme sur les “femmes radicales” qui, selon lui, ne connaissent pas “le haut ou le bas d’un pénis”. Le message a ensuite été supprimé.
À l’occasion de la Journée de la femme, il a écrit ceci :
Photo : Capture d’écran Facebook
– J’ai écrit des choses sur Facebook en état d’ébriété, en utilisant un langage que les parlementaires devraient s’abstenir. Cela ne me reflète pas en tant que personne, a-t-il écrit dans une déclaration écrite à VG.
Amundsen n’a pas voulu s’excuser pour tout ce qu’il a écrit.
Lorsqu’Amundsen a démissionné de son poste de chef du comité, il pensait n’avoir rien fait d’illégal.
conseillez nous
Avez-vous des conseils à ce sujet ?
Envoyez-nous des informations, des photos ou des vidéos
conseillez nous
2024-03-22 16:24:48
1711116951
#police #abandonne #les #poursuites #contre #PerWilly #Amundsen