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La police évacue le bâtiment de l’Université de Columbia occupé par des étudiants contre la guerre à Gaza

by Nouvelles
La police évacue le bâtiment de l’Université de Columbia occupé par des étudiants contre la guerre à Gaza

2024-05-01 07:18:45

La police est entrée sur le campus de l’Université de Columbia au milieu des manifestations contre la guerre à Gaza (REUTERS/Caitlin Ochs)

Des dizaines de policiers sont entrés sur le campus de l’université mardi soir. Université de ColombieAu coeur de New Yorket évacué un bâtiment qui avait été occupé par des étudiants en signe de protestation contre l’intervention militaire de Israël dans la bande de Gaza.

Tous les manifestants ont été évacués des installations, selon les médias américains.

Un groupe de policiers – dont des dizaines de policiers anti-émeutes – a grimpé mardi soir (vers 01h30 GMT mercredi) à travers une plateforme installée sur un camion jusqu’au deuxième étage de l’immeuble. Salle Hamilton et entra dans le bâtiment.

Des dizaines de personnes ont été arrêtées et embarquées dans des bus de police, a confirmé la police. AFP. À l’extérieur du campus, la foule a crié : «Palestine libre!».

L’Université de Columbia a envoyé une alerte pour éviter la zone où se déroulait la manifestation (REUTERS/David Dee Delgado)

Ce qui s’est passé hier soir sur le campus ne nous a pas laissé le choix” a écrit le président de l’université, Minouche Shafikdans une lettre publique dans laquelle il demandait à la police de New York d’intervenir dans cet établissement privé situé à Manhattan.

Dans la lettre, Chafik Il a également demandé aux autorités de « maintenir une présence sur le campus au moins jusqu’au 17 mai pour maintenir l’ordre et garantir qu’aucun camp ne soit installé ».

De lundi soir à mardi, les manifestants se sont barricadés dans ce bâtiment du Université de Colombie et s’est engagé à lutter contre les tentatives visant à les expulser, alors que plusieurs institutions luttaient pour contenir les manifestations pro-palestiniennes sur des dizaines de campus à travers le pays. États Unis.

Ce déploiement intervient après que les autorités éducatives ont déclaré qu’elles « étudiaient des options » après que les étudiants ont occupé l’un des bâtiments de ce centre éducatif (AP/Julius Motal).

La Université de Colombie avait prévenu que les étudiants qui occupent le Salle Hamilton Ils risquaient d’être expulsés.

Les étudiants ont répondu: «Nous resterons ici, profitant des leçons de notre peuple (Gaza), qui reste immobile et ferme même dans les pires conditions », a déclaré aux journalistes depuis le bâtiment une manifestante qui n’a pas voulu donner son nom.

L’occupation de Salle Hamilton de la prestigieuse université s’est produite quelques heures après que les autorités du centre ont déclaré qu’elles avaient commencé à suspendre des étudiants pour non-respect d’un ordre d’expulsion du camp qu’ils avaient installé dans les jardins.

Le groupe a également indiqué avoir changé le nom du bâtiment en «Salle de Hind», en l’honneur d’une fillette gazaouie de six ans tuée lors de l’offensive israélienne contre le groupe islamiste palestinien Hamas.

Des dizaines de personnes ont été arrêtées et embarquées dans des bus de police (REUTERS/David Dee Delgado)

Entre autres revendications, les manifestants ont demandé que le Université de Colombie rejeter tout financement lié à Israël. L’institution a refusé lundi soir et les parties ne sont pas parvenues à un accord.

La saisie du bâtiment a été désapprouvée par le président Joe Bidenqui avait demandé de garantir la liberté d’expression des étudiants et d’éviter les actes antisémites.

Les protestations se sont propagées dans les universités du pays. Dans de nombreux cas, des camps ont été installés sur les pelouses des campus, après qu’une centaine de manifestants ont été arrêtés pour la première fois en 2017. Colombie le 18 avril.

Mardi, le Université Brown sont parvenus à un accord pour que les étudiants retirent leur camp en échange de la tenue par l’établissement d’un vote sur le désinvestissement de Israëlune récompense majeure pour une université américaine d’élite.

L’occupation du Hamilton Hall de la prestigieuse université a eu lieu quelques heures après que les autorités du centre ont annoncé qu’elles avaient commencé à suspendre des étudiants pour non-respect de l’ordre d’évacuation du camp (REUTERS/Caitlin Ochs)

Dans la Université de Caroline du Nordla police est intervenue pour évacuer un camp et a arrêté certains manifestants.

Dans Cal Poly Humboldtau nord de Californiel’occupation d’une semaine a pris fin mardi matin avec l’intervention de la police et l’arrestation d’une trentaine de manifestants qui avaient investi des bâtiments et forcé la fermeture du campus.

Dans la Université du Texasdans Austinla police a affronté des manifestants lundi, notamment en utilisant du gaz poivré, et a procédé à des arrestations lors du démantèlement d’un campement, s’ajoutant aux plus de 350 personnes arrêtées à travers le pays au cours du week-end.

Paul Quinzide la Guilde des Avocats de Austin qui aide les détenus, a déclaré au AFP qui estime « au moins 80 arrestations ».

Les agents antiémeutes ont utilisé un camion équipé d’une échelle pour accéder au deuxième étage de l’immeuble (REUTERS/David Dee Delgado)

Les manifestations contre la guerre Gaza ont mis les autorités universitaires au défi de trouver un équilibre entre le droit à la liberté d’expression et les plaintes selon lesquelles les rassemblements auraient conduit à la haine et à l’antisémitisme.

Le responsable des droits de l’homme du LUI, Volker Türks’est dit préoccupé mardi par les mesures musclées prises pour disperser les manifestations et a déclaré que «La liberté d’expression et le droit de réunion pacifique sont fondamentaux pour la société».

Turc Il a ajouté que « l’incitation à la violence ou à la haine fondée sur l’identité ou les points de vue, réels ou supposés, doit être fermement rejetée ».

Les organisateurs de la manifestation nient les accusations d’antisémitisme, arguant plutôt que leurs actions sont dirigées contre le gouvernement de Israël et sa gestion des conflits dans Gaza.

La guerre de Gaza commencé après Hamaslors d’une attaque sans précédent, a tué 1 170 personnes sur le territoire israélien, pour la plupart des civils, selon un décompte du AFP d’après les chiffres officiels israéliens.

Les représailles de Israël a tué au moins 34 535 personnes en Gazaprincipalement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du territoire dirigé par Hamas.

(AFP)



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