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La politique de Rishi Sunak au Rwanda frappée par un nouveau chaos avec la démission du ministre de l’Immigration – The Irish Times

by Nouvelles
La politique de Rishi Sunak au Rwanda frappée par un nouveau chaos avec la démission du ministre de l’Immigration – The Irish Times

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a insisté jeudi sur le fait que son nouveau plan visant à relancer le programme d’asile au Rwanda, au point mort, « bloque toutes les raisons qui ont jamais été utilisées pour empêcher les vols ».

Alors que M. Sunak luttait pour garder son parti conservateur derrière lui, il a affirmé qu’aller plus loin signifierait « l’effondrement du projet dans son ensemble ».

M. Sunak a mis sa réputation en jeu en proposant un plan visant à « arrêter les bateaux », mais son autorité a été mise à mal par la démission du ministre de l’Immigration, Robert Jenrick, qui a affirmé que le plan ne va pas assez loin.

Lors d’une conférence de presse à Downing Street, il a déclaré que la nouvelle loi sur l’immigration proposée par son gouvernement « rétablirait la confiance des gens dans l’équité du système ».

Le Premier ministre a déclaré : « Aujourd’hui, le gouvernement a présenté la loi anti-immigration illégale la plus stricte jamais adoptée. Je sais que cela va contrarier certaines personnes et que vous entendrez beaucoup de critiques à ce sujet, c’est donc juste d’expliquer pourquoi j’ai fait cela.

M. Sunak a insisté : « Je vais mener à bien cette affaire » lorsqu’on lui a demandé s’il déclencherait des élections générales s’il ne parvenait pas à faire adopter sa législation sur le Rwanda par le Parlement.

Il a déclaré lors d’une conférence de presse à Downing Street : « Nous devons terminer le travail et je vais mener à bien cette affaire. Je suis convaincu que je peux réaliser cette chose.

M. Sunak a subi de nouvelles pressions sur sa politique au Rwanda après la démission de M. Jenrick, avertissant que la nouvelle législation visant à relancer la stratégie visant à empêcher l’arrivée des migrants sur de petits bateaux était insuffisante.

M. Jenrick a déclaré mercredi à M. Sunak que son projet de loi visant à arrêter les traversées en petits bateaux “ne va pas assez loin” et constitue un “triomphe de l’espoir sur l’expérience”. L’allié politique de longue date de M. Sunak a fait valoir qu’il avait dû démissionner parce qu’il avait « de profonds désaccords » avec son approche de l’immigration.

Le gouvernement britannique cherche à envoyer certains demandeurs d’asile au Rwanda pour y faire traiter leur dossier, afin de dissuader les gens de traverser la Manche à bord de petits bateaux. Mais le projet a été retardé à plusieurs reprises par des contestations judiciaires et aucun demandeur d’asile n’a jusqu’à présent été envoyé au Rwanda depuis le Royaume-Uni.

Le projet de loi oblige les juges à traiter le Rwanda comme un pays sûr après que la Cour suprême a jugé que le projet était illégal en raison des risques pour les réfugiés. La législation, qui doit être votée par le Parlement, donne aux ministres le pouvoir de ne pas tenir compte des articles de la loi sur les droits de l’homme.

Mais cela ne va pas jusqu’à leur permettre de rejeter la Convention européenne des droits de l’homme, comme l’ont exigé les partisans de la ligne dure, dont la ministre de l’Intérieur limogée, Suella Braverman.

Les alliés de Mme Braverman ont déclaré que la législation était « fatalement imparfaite », indiquant qu’elle pensait qu’elle conduirait rapidement les conservateurs dans « l’oubli électoral ».

M. Sunak aurait déclaré aux simples députés conservateurs peu avant le départ de M. Jenrick qu’ils devaient « s’unir ou mourir ».

Dans sa lettre de démission, M. Jenrick a déclaré qu’il était « reconnaissant » que M. Sunak ait évolué vers sa position sur la législation, mais a déclaré qu’il ne « pensait pas que cela nous offrait les meilleures chances de succès ».

M. Jenrick a déclaré qu’ils devaient faire « tout ce qu’il faut » pour arrêter les traversées de la Manche, ajoutant : « Cette législation d’urgence est la dernière opportunité de le prouver, mais dans sa rédaction actuelle, elle ne va pas assez loin. »

M. Sunak a répondu à M. Jenrick pour lui dire que sa démission était « décevante ».

« Je crains que votre départ ne soit basé sur une incompréhension fondamentale de la situation », a-t-il déclaré. « Si nous devions évincer complètement les tribunaux, nous ferions échouer tout le système. »

Le ministre de l’Intérieur, James Cleverly, a écrit en première page du projet de loi qu’il ne peut garantir sa compatibilité avec la Convention européenne des droits de l’homme.

Parler de parler d’immigration

Le projet de loi stipule que « chaque décideur » – en mentionnant spécifiquement les tribunaux – « doit définitivement traiter la République du Rwanda comme un pays sûr ». Il précise que les ministres décideront d’ignorer ou non les mesures provisoires émises par la Cour européenne des droits de l’homme.

En combinaison avec le nouveau traité juridiquement contraignant négocié avec le Rwanda, le gouvernement espère pouvoir faire décoller la politique annoncée pour la première fois en avril de l’année dernière.

La publication de la législation intervient après que Mme Braverman a averti que les conservateurs risquaient de « tomber dans l’oubli électoral dans quelques mois » si la législation présentée était « vouée à l’échec ».

Le ministre de l’Intérieur limogé, qui bénéficie d’un soutien à la droite du parti conservateur, a déclaré que le projet de loi devait contenir des pouvoirs lui permettant d’outrepasser la Convention européenne des droits de l’homme et « toutes les autres lois internationales ».

Mais se conformer à ses exigences aurait laissé M. Sunak confronté à d’autres démissions ministérielles possibles, à un tollé de la part de ses députés de la faction plus centriste One Nation des conservateurs et à un parcours encore plus difficile pour le projet de loi à la Chambre des Lords.

Une source proche de Mme Braverman a déclaré que le projet de loi «sera enlisé devant les tribunaux pendant des mois et des mois». Et cela n’arrêtera pas les bateaux ».

Le groupe One Nation s’est toutefois félicité avec prudence du fait que le projet de loi « continuera à respecter les engagements internationaux du Royaume-Uni en faveur de l’État de droit ». – AP

2023-12-07 14:09:57
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