Des examens oculaires ont été réalisés “tous les deux ans entre 2009 et 2020, afin de mesurer l’évolution de l’épaisseur de la couche des fibres nerveuses de leur rétine”. L’exposition à la pollution atmosphérique a, elle, été relevée “au cours des 10 années précédentes à partir de l’adresse de leur domicile, à l’aide de cartographies d’exposition annuelle pour chaque polluant”.
Un surrisque de glaucome, deuxième cause de cécité dans le monde
Résultat, “la pollution atmosphérique accélère le vieillissement oculaire”. Dans le détail, “un amincissement accéléré de la couche des fibres nerveuses de la rétine a [en effet] été observé chez les personnes plus exposées à la pollution atmosphérique, notamment celles qui avaient une plus grande exposition aux particules fines (particules d’un diamètre inférieur à 2,5 microns = PM2,5)”, détaillent les scientifiques. Le risque de glaucome survient “même à des niveaux inférieurs aux seuils réglementaires actuels de l’Union européenne (25 microgrammes/mètre cube)”, observent les scientifiques.
L’exposition aux particules fines fragilise également la santé mentale en favorisant les épisodes de démence, la maladie de Parkinson, les troubles de l’humeur, les états dépressifs et bipolaires voire schizophréniques. Un impact lié aux méfaits des toxines polluantes “sur le système nerveux central (maladies neurodégénératives chez l’adulte, troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant)”, rappellent des chercheurs de l’Inserm.
La pollution de l’air augmente en outre le risque de maladies respiratoires (cancers bronchiques, bronchopneumopathies chroniques obstructives, asthme…), de pathologies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, arythmie, insuffisance cardiaque…). Elle est aussi connue pour diminuer la fertilité féminine comme masculine.
*Equipes Inserm et de l’université de Bordeaux, au centre de recherche Bordeaux Population Health
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