La population mondiale pourrait bientôt diminuer. Avec des conséquences dramatiques

Vinice est né peu après minuit. Son accouchement s’est déroulé sans complications. Mais ses parents, Maria et Vincent Villorente, ne tenaient pas n’importe quel bébé dans leurs bras. Les Nations Unies ont déclaré que le 15 novembre 2022 serait le jour où l’humanité compterait pour la première fois huit milliards d’individus. C’était le résultat des calculs statistiques, c’est pourquoi un comité d’accueil officiel attendait déjà et a présenté à la petite Vinice et à ses parents des félicitations, des gâteaux et des jouets.

Seulement onze ans plus tôt, le septième milliard avait été dépassé. Et dans la seconde moitié de ce siècle, la population humaine atteindrait dix milliards, selon les prévisions. Cela peut être attendu vers 2065, selon l’« Institut international d’analyse des systèmes appliqués » de Laxenburg, en Autriche. Cet institut indépendant et financé au niveau international a été fondé en 1972 pour créer des scénarios futurs pour la politique mondiale.

Les prévisions de l’institut concernant l’évolution démographique s’étendent jusqu’en 2100 – et atteignent un chiffre qui n’est pas supérieur, mais juste en dessous, à celui de 2065. Les choses vont se dégrader : selon les estimations, la population humaine augmentera d’environ 350 millions entre 2020 et 2025, mais elle diminuera de près de 100 millions entre 2095 et 2100 – et le déclin s’accélère rapidement.

Mais ne sommes-nous pas menacés de surpopulation ? N’a-t-on pas parlé de 14, voire 16 milliards d’habitants et d’une énorme surexploitation des ressources naturelles ? Ce à quoi nous sommes réellement confrontés est différent. Mais en aucun cas plus convivial.