En février, quand “le vent printanier fait fondre la glace”, la première cérémonie du thé de l’année est l’occasion de croquer un premier wagashi petit gâteau japonais aussi protéiforme que déconcertant. Hatsu-gama – saison éphémère et glaciale – invite ainsi à déguster des mochis Hanabira mini-gâteaux de riz gluant délicatement poudrés, au cœur rehaussé de bardane confite et de miso. Mathilda Motte, experte et véritable artiste de la pâtisserie japonaise, nous en propose une interprétation personnelle et plus accessible autour des fruits confits, dans un livre succulent*.
L’Europe découvre depuis peu l’existence du Kyureki ce calendrier lunaire élaboré au VIIe siècle selon un modèle chinois et resté en vigueur jusqu’à l’adoption du modèle grégorien en 1873. Découpant l’année en 12 lunes – pour autant de lunaisons intermédiaires – et 72 micro-saisons aux appellations poétiques, rythmé par des fêtes charnières, il continue d’imprégner profondément l’imaginaire japonais.
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