Le musée des cornemuses du monde a organisé hier la première Journée de la cabrette à Cantoin. Avec plus de 2000 cornemuses provenant des cinq continents, le musée de la cabrette à Cantoin a pris légitimement le nom de musée des cornemuses du monde. Pour cette première édition de la Journée de la cabrette, le musée s’est associé à l’association aveyronnaise de cabrettes et autres cornemuses et a mis l’accent sur la période musette avec les Auvergnats de Paris. Jean-Louis Claveyrole, facteur de cabrette et animateur du musée, raconte: “Le Tout-Paris dansait le bal à la musette. Les Auvergnats innovaient toujours face au Charleston et au jazz, d’où le folk”.
Une histoire contée par Dominique Panis et présentée sous forme d’une conférence-concert par Michel Esbelin et Tiennet Simoninn qui ont revisité l’âge d’or de la cabrette. “Des grosses pointures”, comme le dit Jean-Louis Claveyrole alias “clé de sol”, grâce au partenariat avec l’association aveyronnaise de cabrettes et autres cornemuses, présidée par Antoine Charpentier.
Antoine Charpentier, professeur de Cabrette au conservatoire départemental, est à l’origine de cette première qui dépoussière la cabrette. Le bal à la musette et le bal ouvert à tous les instruments ont permis de témoigner de la vitalité de la musique traditionnelle. “À l’époque, on payait le musicien avec un jeton pour une danse, et seul l’homme payait,” confie Jean-Louis Claveyrole. Hier soir à Cantoin, la cabrette a offert un voyage musical dans le temps dans lequel chaque participant est prêt à remettre un jeton.
Le musée est ouvert ce dimanche de 14h à 18h.
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