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La préparation des gymnastes d’Avoine-Beaumont pour les échéances sportives à venir

by Nouvelles
La préparation des gymnastes d’Avoine-Beaumont pour les échéances sportives à venir

Le compte à rebours est lancé avant les grandes échéances sportives qui attendent les gymnastes d’Avoine-Beaumont. Entre les championnats continentaux et les Jeux olympiques pour certaines, l’année sera chargée.

Alors les entraîneurs du club, Marc et Gina Chirilcenco, ont décidé d’emmener cinq athlètes du groupe élite – Clara Roger, Kaylia Nemour, Carolann Héduit, Elena Colas et Perla Denechère – sur l’île de la Réunion, du 20 janvier au 3 février. Non pas pour se détendre. Pour travailler. « Je souhaitais démarrer la dernière ligne droite de préparation avec un stage qui mettrait les jeunes filles dans des conditions différentes de ce qu’elles connaissent » confie Marc Chirilcenco.

À commencer par les grosses chaleurs, retrouvées à La Réunion. « Il faut pouvoir s’adapter à ce qu’il y aura à Paris cet été » poursuit-il. On a eu tous les jours minimum 28 degrés, et jusqu’à 35 degrés. »

Entraînements et randonnées

Les gymnastes ont été accueillies par l’USPGSA (Union sport portoise gym sport acrobatiq), un club du Port. Elles s’y sont entraînées jusqu’à sept heures par jour. « Nous remercions le club pour l’accueil et pour l’organisation journalière des séances » souligne Marc Chirilcenco. Céline (une entraîneuse de l’USPGSA) connaît très bien le haut niveau et elle a été un point d’appui. »

Pendant leur stage, les Tourangelles ont participé à des séances d’autographes avec les jeunes du club et le maire du Port est venu à leur rencontre. La nuit, elles dormaient dans des familles d’accueil.

Si la gymnastique a rythmé la majorité de leur séjour loin de la Métropole, Gina et Marc Chirilcenco ont également programmé des activités « qu’elles n’ont pas l’habitude de faire ». Ou plutôt, pas la possibilité de faire en Indre-et-Loire… « Nous avons fait des randonnées dans les cirques et dans les volcans de l’île raconte le coach. Il y a eu des variations d’altitudes importantes, nous sommes montés à 2.300 m. »

Des excursions sportives qui s’intègrent dans le gros programme de préparation physique concocté en amont : randonner sept heures avec des dénivelés positifs de 900 à 1.000 m. « On les a mises dans des conditions inhabituelles pour les pousser dans leurs derniers retranchements. »

Et puis, ce stage a été l’occasion de décompresser des deux dernières années difficiles vécues par le club d’Avoine-Beaumont, en froid avec la Fédération française de gym. Comme un nouveau départ, tel que l’exprime l’entraîneur.

Championnats d’Europe et d’Afrique

Quatre des cinq athlètes parties à La Réunion participeront aux championnats continentaux. D’un côté, Kaylia Nemour se rendra à Marrakech (Maroc) pour le championnat d’Afrique, du 30 avril au 7 mai. De l’autre, Elena Colas, Perla Denechère et Carolann Héduit partiront à Rimini (Italie) pour disputer la compétition européenne, du 24 avril au 5 mai. Avec des espoirs de médailles et de titres.

« Nos deux juniors, Elena et Perla, ont de grosses ambitions » se réjouit Marc Chirilcenco. Pour Elena, triple championne de France espoirs, qui a réalisé la 18e meilleure performance mondiale de l’année 2023 (seniors inclus), son objectif est de gagner les championnats d’Europe. Perla, elle, « a de grandes chances de figurer en équipe de France juniors. Elle a fini 4e aux derniers championnats de France et elle doit consolider sa place. »

Les JO en ligne de mire

Pour Carolann Héduit et Kaylia Nemour, les championnats continentaux seront un premier test en vue des Jeux olympiques de Paris. Kaylia Nemour, affiliée à la fédération algérienne, est d’ores et déjà qualifiée pour les JO après sa deuxième place aux barres asymétriques aux championnats du monde d’Anvers, en octobre dernier. Gina ou Marc Chirilcenco seront à ses côtés dans la capitale française.

La Française Carolann Héduit, âgée de 20 ans, devra, de son côté, réussir les sélections pour espérer participer une deuxième fois aux JO (elle était présente à Tokyo en 2021). « Elle travaille pour décrocher sa place » assure Marc Chirilcenco. Forcément, avec trois ans de plus qu’en 2021, ce sera plus difficile. » Mais pas impossible.


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