La préparation pour les contrats à venir de Chantier Davie sur la Rive-Sud nécessite la recherche de nouveaux terrains pour les fournisseurs et la réorganisation de la ville de Lévis, selon le maire Gilles Lehouillier. Le chantier espère obtenir des contrats pour la construction de sept brise-glaces, ce qui implique la création d’environ 1000 emplois directs et l’augmentation de la capacité de production des fournisseurs de 20 à 30 %. Le défi de trouver de la main-d’œuvre qualifiée et la nécessité de sensibiliser les centres de formation aux métiers du secteur maritime sont également soulignés.

La préparation pour les contrats à venir de Chantier Davie sur la Rive-Sud nécessite la recherche de nouveaux terrains pour les fournisseurs et la réorganisation de la ville de Lévis, selon le maire Gilles Lehouillier. Le chantier espère obtenir des contrats pour la construction de sept brise-glaces, ce qui implique la création d’environ 1000 emplois directs et l’augmentation de la capacité de production des fournisseurs de 20 à 30 %. Le défi de trouver de la main-d’œuvre qualifiée et la nécessité de sensibiliser les centres de formation aux métiers du secteur maritime sont également soulignés.

Une trentaine d’entrepreneurs et de maires sont récemment revenus d’une visite de chantiers maritimes européens, avec l’intention de s’inspirer de leur expérience pour se préparer aux futurs contrats du gouvernement fédéral sur la Rive-Sud. Bien que les négociations soient encore en cours, Chantier Davie espère décrocher des contrats pour la construction de sept brise-glaces. Le gouvernement du Québec a annoncé un investissement de 519 millions de dollars pour aider à la modernisation du chantier, qui doit commencer en 2024. Des mégahangars seront construits sur le sol lévisien, mais il faudra trouver de nouveaux terrains, car les chantiers en France ont indiqué que les fournisseurs devaient être le plus près possible de l’installation. Près de 1000 fournisseurs répartis partout au Québec seront appelés à travailler pour le chantier une fois les contrats signés et accordés par Ottawa. Toutefois, vu l’ampleur des pièces à construire et les délais serrés, plusieurs devront déménager sur la rive sud du Saint-Laurent.

Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, est de retour d’une mission en France sur la construction navale. Son premier défi sera de trouver des terrains pour les futurs fournisseurs de Chantier Davie. En théorie, Chantier Davie espère livrer à la Garde côtière canadienne son premier brise-glace en 2030. Le maire compte sur le parc industriel et d’innovation pour trouver des espaces, mais il ne touchera pas aux terres agricoles.

Le boom économique qui entraînera la construction navale sera extrêmement important pour la ville de Lévis, mais il faudra revoir les déplacements en ville, le transport en commun et l’accès au chantier. La pénurie de logements sera également un défi, car il est question de 2500 nouveaux travailleurs qui s’ajouteront uniquement sur le site du chantier.

Gaétan St-Jean, président d’EBM Laser, est un fournisseur de Chantier Davie pour la fabrication et la découpe de pièces d’acier et d’aluminium. Les contrats fédéraux à venir nécessiteront une augmentation de plus de 20 à 30 % de la capacité de production pour l’ensemble des sous-traitants. EBM Laser souhaite construire des monocoques de navire, mais il devra s’installer à Lévis pour répondre aux besoins de Chantier Davie. Le défi est immense pour son entreprise, car il faudra trouver au moins 75 soudeurs d’ici cinq ans pour répondre aux commandes de Chantier Davie.

Des entreprises du secteur maritime font actuellement des représentations auprès des gouvernements pour sensibiliser les centres de formation, les cégeps et les universités à la formation de cette main-d’œuvre.
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