La méritocratie est l’un des piliers fondateurs de la société singapourienne. Cependant, selon la présidente Halimah Yacob, Singapour doit élargir cette notion et repenser son approche de l’éducation et du travail. Dans un discours récent, la présidente a souligné l’importance de prendre en compte les capacités cognitives et non cognitives ainsi que les antécédents socio-économiques dans la sélection des talents et la promotion de l’avancement professionnel. Alors que Singapour continue de se développer en tant que centre économique mondial, cette réflexion sur la méritocratie et l’éducation peut être cruciale pour créer une société plus inclusive et diversifiée.
Le président a déclaré que Singapour devait réexaminer la manière dont la société récompense les différentes compétences et talents, et accorder une plus grande valeur à ceux qui sont habiles de leurs mains, ainsi qu’à ceux qui ont les traits sociaux et empathiques pour exceller dans des emplois tels que la prestation de soins ou le service communautaire.
Dans le même temps, Singapour intensifiera son soutien aux segments défavorisés et vulnérables de la société, tels que les travailleurs et les familles à faible revenu, ainsi que les personnes handicapées, afin qu’ils puissent poursuivre leurs aspirations, a-t-elle déclaré.
“Chaque Singapourien doit avoir la possibilité d’entreprendre un travail qu’il trouve épanouissant et significatif, de s’appuyer sur ses talents, de donner le meilleur de lui-même et d’être récompensé équitablement pour cela”, a-t-elle ajouté.
C’est l’une des quatre valeurs qui, selon le président, façonneront le programme du gouvernement. Les autres sont : le renforcement des filets de sécurité sociale, la construction d’une ville intelligente et vivable et l’approfondissement du sentiment d’identité partagée et de responsabilité mutuelle des Singapouriens les uns envers les autres.
