2017-03-10 06:00:46
La Cour constitutionnelle de Corée du Sud a ratifié à l’unanimité la destitution de la présidente du pays, Park Geun-hye, initialement approuvée par le Parlement en raison de ses liens avec le complot de corruption « Rasputina ».
Avec ce non-lieu, Park, que l’accusation considère comme un suspect dans cette affaire, se retrouve déchue de son immunité et la Corée du Sud est obligée d’organiser des élections présidentielles dans un délai inférieur à 60 jours.
La Cour a considéré que Park avait participé avec son amie Choi Soon-sil, connue sous le nom de « Rasputina », à la création de deux fondations utilisées pour extorquer des fonds à de grandes entreprises et a déclaré avoir enfreint la loi en divulguant des documents confidentiels à Choi et en lui permettant de s’immiscer dans les affaires de l’État.
La décision, qui a été retransmise en direct sur toutes les chaînes de télévision et de radio du pays, a été rendue publique dans un environnement marqué par le fort dispositif de sécurité activé à Séoul pour éviter des affrontements entre partisans et détracteurs de Park Geun-hye.
Quelque 21.600 agents ont bouclé la plus haute instance judiciaire sud-coréenne, la Maison Bleue (siège de la présidence) et d’autres bureaux du gouvernement au cœur de la capitale, à l’occasion des manifestations pour et contre Park convoquées dans la journée.
La plupart des experts Ils suggèrent que les élections présidentielles, dont le favori est le candidat libéral Moon Jae-in, auront sûrement lieu le mardi 9 mai.
Park est le premier dirigeant sud-coréen démocratiquement élu à être démis de ses fonctions.
EFE et REUTERS
#présidente #sudcoréenne #Park #Geunhye #destituée
1712796702