La pression internationale contre Israël monte alors que l’Assemblée générale des Nations Unies a appelé à une “cessation immédiate des hostilités” dans la bande de Gaza, qualifiée d'”enfer sur terre” par l’ONU.
Pour la première fois depuis le début de la guerre, le président américain Joe Biden a publiquement critiqué le gouvernement israélien pour son opposition à une “solution à deux États” et l’a averti contre une érosion du soutien de l’opinion publique mondiale en raison de ses bombardements “aveugles” sur Gaza.
Prenant le relais d’un Conseil de sécurité paralysé, l’Assemblée générale de l’ONU a demandé mardi un “cessation immédiate des hostilités” dans une résolution adoptée par 153 voix pour, 10 contre et 23 abstentions. Cependant, le texte non contraignant ne condamne pas le Hamas, une absence critiquée par Israël et les États-Unis, qui ont voté contre.
“L’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a demandé : “Pourquoi est-il si difficile de dire sans équivoque que tuer des bébés et abattre des parents devant leurs enfants est horrible ?” L’ambassadeur israélien Gilad Erdan a quant à lui insisté sur le fait que le moment est venu de rejeter la faute sur ceux qui le méritent, les monstres du Hamas. Il a répété que, selon lui, un cessez-le-feu ne ferait que renforcer le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007. L’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a salué le puissant message de l’Assemblée générale, qualifiant cela de jour historique.
