La princesse Leonor d’Espagne prête allégeance à une nation divisée à l’occasion de son 18e anniversaire

La princesse Leonor d’Espagne prête allégeance à une nation divisée à l’occasion de son 18e anniversaire

MADRID, 31 octobre (Reuters) – La princesse Leonor, héritière du trône d’Espagne, s’est officiellement retrouvée sous le feu des projecteurs en prêtant allégeance à la Constitution mardi à l’occasion de son 18e anniversaire, bien que les boycotts des hommes politiques de gauche et séparatistes aient souligné les divisions au sein de la monarchie.

La cérémonie au Parlement a marqué sa majorité, ce qui signifie qu’elle deviendra désormais directement reine après son père, le roi Felipe VI, à condition qu’il n’ait pas d’enfants de sexe masculin.

La princesse, qui a fait ses études au Pays de Galles et a commencé trois années de formation militaire en Espagne en août, a juré de faire respecter la loi, de respecter les droits des citoyens et des régions et d’être fidèle au roi.

La plupart des ministres et des dirigeants régionaux l’ont regardée défiler devant le Parlement et prêter serment dans un spectacle musical flamboyant diffusé en direct à la télévision.

Mais les ministres par intérim de l’Égalité, des Droits sociaux et de la Consommation – tous trois issus du petit partenaire de coalition de gauche Unidas Podemos – ont refusé d’y assister, affirmant qu’un chef d’État héréditaire et non élu était antidémocratique.

Les législateurs des mouvements réclamant l’indépendance de la Catalogne, du Pays basque et de la Galice sont également restés à l’écart.

Un sondage Sinaptica réalisé en 2022 a révélé que 51,6 % des Espagnols souhaitaient que le pays devienne une république tandis que 34,6 % préféraient une monarchie, bien qu’un autre sondage réalisé un an plus tôt montrait que 55,3 % soutenaient la couronne.

Le Centre d’études sociologiques, géré par l’État, a cessé de demander aux citoyens d’évaluer le monarque en 2015, un an après l’accession au trône de Felipe VI suite à l’abdication de son père, Juan Carlos I, en proie à des scandales. Les personnes interrogées ont ensuite attribué à Felipe VI une note moyenne. de 4,34 sur dix.

Juan Carlos n’a pas non plus assisté à la cérémonie de mardi. Il a quitté l’Espagne en 2020 au milieu d’enquêtes sur des irrégularités financières présumées liées à des accords commerciaux en Arabie Saoudite, et vit désormais à Abu Dhabi.

Les enquêtes ont ensuite été abandonnées en raison de preuves insuffisantes et de délais de prescription. Juan Carlos a refusé de commenter les diverses allégations d’actes répréhensibles.

Les opposants à la monarchie considèrent le couronnement de Juan Carlos en 1975 comme illégitime, affirmant qu’il avait été préparé pour succéder au dictateur Francisco Franco.

Ses défenseurs affirment que les Espagnols ont pu choisir la forme d’État lorsqu’ils ont voté pour la constitution de 1978 consacrant une monarchie parlementaire qu’ils qualifient de symbolique et apolitique.

Reportage de David Latona; Montage par Andrei Khalip et Andrew Heavens

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Les dernières nouvelles germano-américaines soulevées par Madrid en Espagne et au Portugal. Auparavant, il couvrait les marchés d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse, avec un accent particulier sur les entreprises chimiques et des contributions régulières au service en langue allemande de Reuters. A travaillé pour l’agence de presse espagnole EFE (Madrid/Bangkok) et l’Agence européenne Pressphoto (Francfort).

2023-11-01 01:30:00
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