La production de véhicules en Espagne augmente de 19,7 % en février et de 14,1 % au cours de l’année cumulée

La production de véhicules en Espagne augmente de 19,7 % en février et de 14,1 % au cours de l’année cumulée

MADRID, 23 mars (EUROPA PRESS) –

Les usines de production de véhicules installées en Espagne ont fabriqué 226 410 unités en février 2023, ce qui représente une augmentation d’une année sur l’autre de 19,7 % attribuée à l’amélioration des goulots d’étranglement des chaînes d’approvisionnement, ce qui a permis « une reprise du volume de production”, selon les données et les évaluations de l’Association espagnole des constructeurs d’automobiles et de camions (Anfac).

Pendant ce temps, dans le cumul des deux premiers mois de l’année, 420 964 véhicules ont été fabriqués en Espagne, 14,1% de plus par rapport à la même période de l’année précédente. Cependant, ce chiffre est toujours inférieur de 15 % au chiffre cumulé pour janvier et février 2019, l’année pré-pandémique.

“L’industrie automobile connaît un moment de reprise, enchaînant son dixième mois de croissance, même s’il convient de noter qu’il existe encore d’importants arrêts intermittents de la chaîne d’approvisionnement qui, tout au long de l’année, continueront de donner le rythme de la reprise et pourraient limiter la capacité d’exportation du secteur”, a évalué l’Anfac dans un communiqué.

Par type de véhicule, la production de voitures particulières et de SUV en février s’est élevée à 179 289 unités, soit 17,9 % de plus en comparaison d’une année sur l’autre, tandis que la production de véhicules utilitaires et industriels a augmenté de 27,1 % par rapport au même mois de 2022, jusqu’à 47 121 unités.

Dans le cumulé jusqu’à présent en 2023, 329 757 voitures particulières et SUV ont été produits en Espagne, soit 13,5 % de plus qu’à la même période de 2022, tandis que la production de véhicules utilitaires et industriels a augmenté de 16 %, jusqu’à 91 207 unités.

Par sources d’énergie, en février, 41 937 véhicules à émissions nulles et à faibles émissions ont été produits dans les usines espagnoles (véhicules 100% électriques, hybrides rechargeables, hybrides conventionnels, gaz naturel et gaz de pétrole liquéfié), ce qui représente une augmentation interannuelle de 89, 8% “Cela représente une augmentation de 7 points de pourcentage du quota par rapport à l’année précédente, jusqu’à représenter 18,5% du quota de production du mois”, a indiqué l’Anfac.

De même, en février, un total de 125 483 véhicules essence (+18,1 % sur un an) et 18 273 unités diesel (-18,8 %) sont sortis des usines espagnoles.

L’EXPORTATION CROÎT

En termes d’exportations, le secteur a envoyé un total de 209 576 véhicules vers d’autres pays en février, soit 29,9 % de plus qu’au même mois de 2022, tandis que les chiffres cumulés annuels s’élèvent à 379 923 unités (+18,1 %).

“Malgré le fait que les données cumulées pour l’année montrent des données positives d’une augmentation de 18,1%, avec 379.923 unités exportées, le secteur est toujours affecté par la situation logistique et ses difficultés dans le transport routier et maritime”, a expliqué l’Anfac.

Par destinations d’exportation de la production automobile espagnole en février, 91% sont allés vers l’Europe, avec une “légère augmentation” de 1,3 point de pourcentage par rapport au même mois de l’année précédente.

En ce sens, le « top 5 » des destinations comprend la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni et la Turquie. “En ce qui concerne les principaux marchés européens, on s’attend à ce qu’au cours de l’année 2023, il y ait une certaine reprise qui pourrait stimuler, si la capacité de production le permet, la production et l’exportation de véhicules”, a indiqué l’organisation.

“Les deux premiers mois de l’année montrent que le secteur automobile commence à reprendre sa production, même s’il est toujours soumis à des problèmes d’approvisionnement intermittents dans les usines”, a évalué le directeur général de l’Anfac, José López-Tafall.

Elle a toutefois indiqué que cette situation était menacée en cas d’approbation “hypothétique” de la réglementation Euro 7, plus exigeante en termes d’émissions pour les véhicules de l’Union européenne, qui entraînerait un coût d’adaptation pour les constructeurs de quelque 35 milliards euros, selon les chiffres récemment présentés par le président de l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) et PDG de Renault, Luca de Meo.

“Cela aurait un impact très négatif sur une grande partie de la production de véhicules dans nos usines. En ce sens, depuis l’Anfac, nous continuons d’insister sur le fait que la priorité est d’accélérer le mouvement d’électrification en Espagne, et des réglementations telles que l’Euro 7 signifier une diminution des ressources dont nous avons besoin pour l’objectif plus large de décarbonation en 2035, et de continuité de notre production et de nos emplois”, a estimé le directeur général de l’Anfac.

“Du point de vue de la production, les choses s’améliorent et nous devons consolider cette tendance, à la fois en évitant les risques inutiles au niveau de la production, comme l’Euro 7, et en prenant des mesures ambitieuses pour faire avancer la décarbonisation du marché”, a agrégé.

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