La productivité des PME, aux niveaux d’avant-covid après coûts de main-d’œuvre, a augmenté de 23%

2024-10-07 19:56:39

L’escalade des coûts que connaissent les petites et moyennes entreprises constitue le principal obstacle à l’amélioration souhaitée des productivité. Aux yeux de la principale association patronale des PME (Cépyme) est surtout l’effet de coûts de main d’œuvre ce qui pèse sur cette productivité en raison de son fort rebond au cours des deux dernières années et qui représente la principale composante qui exerce une pression à la hausse sur le mix de charges sur le tissu productif espagnol, composé à 98% de ce type d’entreprises.

Concrètement, selon l’Indicateur Cepyme sur la « Situation des PME » correspondant au deuxième trimestre de cette année, la productivité des PME Il a chuté de 2,3% au deuxième trimestre de l’année en rythme interannuel, ajoutant six trimestres consécutifs de baisse, et reste inférieur de 1,7% à celui de la même période en 2019.

L’organisation patronale dirigée par Gerardo Cuerva attribue ces chiffres, qui représentent également un coup porté à la compétitivité des entreprises, à une augmentation des coûts présentant des caractéristiques spécifiques. Les frais généraux de la PME sont restés dans un environnement de stabilité, principalement en raison de la tendance à la baisse des prix de l’énergie et des produits intermédiairesmême si les augmentations des années précédentes signifient qu’elles sont supérieures de 22% au niveau enregistré au deuxième trimestre 2019.

En ce sens, les coûts du travail ont été ceux qui ont continué à exercer une pression à la hausse sur les coûts des petites et moyennes entreprises, malgré le fait qu’ils ont diminué de trois dixièmes par rapport au premier trimestre de l’année, entre avril et juin, ils ont augmenté de 4,5%. Cette augmentation correspond à l’augmentation de 3,9% du salaire moyen ordinaire et du 5,4% sur le reste des frais travail, y compris citations sociale.

Le modération des coûts de main d’œuvre Cela fait suite à dix trimestres consécutifs de hausses d’au moins 5% sur un an, ce qui contraste toutefois avec le taux de croissance moyen de 0,3% enregistré au cours des dix années précédant la pandémie. C’est pourquoi le Cepyme demande que la situation des PME espagnoles soit prise en compte “lors de l’adoption de mesures qui entraînent une nouvelle augmentation des coûts qui aggrave encore leur productivité”.

Comme l’a souligné le directeur de l’économie et des politiques sectorielles de la Confédération, Francisco Vidal, Lors de la présentation de l’étude, ces coûts salariaux quantifiés entre les salaires et le reste qui intègre une composante essentielle des cotisations sociales doivent également être ajoutés à ceux qui émanent de la dense réglementation approuvée par le Gouvernement ces dernières années. “Il est beaucoup plus difficile pour les petites entreprises de s’adapter à la réglementation que pour les grandes”, a-t-il expliqué comme un autre fardeau pour les entreprises qui réduit leurs marges, soulignant qu’il s’agit d’une “avalanche réglementaire”. En ce sens, il a souligné que si les entreprises d’un ou deux travailleurs détruisent des emplois, les grandes entreprises en créent à un taux de 8%.

Un impact plus important sur les entreprises de taille moyenne

Selon la taille de l’entreprise, la perte de productivité au deuxième trimestre, elle a été plus prononcée dans le cas de entreprises de taille moyenne (-3,1%) que dans le petit (-1,9%)bien que dans ces derniers la détérioration de cet indicateur entraîne 18 mois de baisses, contre 15 mois dans le cas des médianes.

Ainsi, la faible productivité constitue l’un des principaux problèmes des petites et moyennes entreprises et affecte la rentabilité de ces entreprisesla rentabilité brute par employé restant 2,6 % inférieure aux niveaux d’avant la pandémie.

Par rapport au ventesles PME ont connu une croissance de 4,9% sur un an, même si le Cepyme estime qu’on ne peut pas encore parler de “changement de tendance”. Cette augmentation a été plus sensible dans les petites entreprises (5,2%) que dans les entreprises de taille moyenne (4,3%), même si dans le cas des petites entreprises, elles restent légèrement inférieures à celles enregistrées fin 2019, avant la pandémie. Cependant, avec l’effet correcteur de l’inflation, la hausse des ventes des PME est de 2,7% sur un an et représente deux trimestres consécutifs de hausse des ventes sur un an.

Plus de coûts de main d’œuvre, mais plus d’emplois

En revanche, les coûts du travail (+4,5%) ont été plus élevés dans les petites entreprises que dans les moyennes entreprises, avec une augmentation respectivement de 4,7% et 3,9%. L’augmentation cumulée depuis le premier trimestre 2021 est de 23,1% dans les petites entreprises et de 16,9% dans les entreprises de taille moyenne.

Du Cepyme, ils expliquent la plus forte augmentation du coût du travail dans les petites entreprises en raison de l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel (SMI)dont l’impact est “proportionnellement plus important dans les petites entreprises car leur salaire moyen, compte tenu de leur plus faible productivité relative, est également plus faible”.

Il L’emploi a augmenté dans les PME de 2,9% au deuxième trimestre, en rythme interannuel, dépassant les 9,3 millions de salariés, la plus forte variation des sept derniers trimestres. Par taille d’entreprise, dans les petites entreprises, l’augmentation annuelle du nombre d’employés au deuxième trimestre a été de 1,9%, la plus modérée depuis 2022, atteignant 6,49 millions de travailleurs. De son côté, l’emploi dans les entreprises de taille moyenne a augmenté de 5,3%, soit la plus forte augmentation depuis septembre 2022, atteignant 2,87 millions de travailleurs.

Cependant, le Cepyme prévient que cette croissance de l’emploi, supérieure aux ventes, augmente le coût de la main d’œuvre par unité vendue et a un impact négatif sur la productivitéen particulier dans le cas des petites entreprises, ainsi que dans leur capacité à entreprendre de nouveaux investissements ou à générer davantage d’emplois.

Destruction de 5 000 petites entreprises en cinq ans

Au deuxième trimestre, le nombre de petites entreprises avec salariés a augmenté de 0,4% sur un an, soit la plus faible augmentation depuis quatre trimestres, tandis que le le nombre d’entreprises de taille moyenne a augmenté de 4,5%la plus forte augmentation depuis septembre 2022.

Cependant, le volume des petites entreprises a diminué de 0,4% par rapport au deuxième trimestre 2019, tandis que celui des entreprises de taille moyenne a augmenté de 10,5%. En termes absolus, il y a 5 100 petites entreprises de moins qu’au deuxième trimestre 2019 et 2 700 entreprises de taille moyenne de plus. Le solde total montre 2 400 PME avec moins de salariés qu’il y a cinq ans.

En matière de financement, le taux d’intérêt La moyenne payée par les PME était de 4,81%, légèrement inférieure à celle du trimestre précédent (4,91%), mais 3,2% de plus qu’il y a deux ans. Ainsi, entre avril et juin, les PME ont obtenu nouveaux prêts bancaires pour un montant de 43,6 milliards d’euros, éliminant l’effet de l’inflation. Parmi ces nouveaux prêts, 33,5 milliards d’euros correspondaient à des petites entreprises (+6,2% sur un an) et 10,1 milliards à des entreprises de taille moyenne (+8,3%).



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