Mesurée par la valeur des biens ou des services qu’un travailleur produit par heure, la productivité du travail au Japon était de 56,80 dollars, ce qui reste la plus faible parmi les économies avancées du Groupe des Sept depuis 1970, lorsque des données comparables sont devenues disponibles, a indiqué le Centre japonais de productivité.
Comparé aux autres membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques, le Japon se classe entre la Pologne, à 57,50 dollars de l’heure, et l’Estonie, à 56,50 dollars de l’heure. L’Irlande s’est classée première avec 154,90 dollars de l’heure, tandis que les États-Unis se sont classés huitièmes avec 97,70 dollars.
Des navetteurs marchent devant la gare de Tokyo sur une photo d’archive prise le 13 novembre 2023. (Kyodo)
Malgré la hausse enregistrée en 2023, la position du Japon dans le classement de la productivité du travail reste faible après avoir fortement chuté du 21e rang en 2018 au 31e rang en 2022, selon le rapport publié en décembre.
En termes de base réelle ajustée en fonction de l’évolution des prix, la productivité du Japon a augmenté de 1,2 pour cent par rapport à l’année précédente, se classant au neuvième rang parmi les membres de l’OCDE en pourcentage d’augmentation et au deuxième rang des États du G7, derrière les États-Unis avec un gain de 3,1 pour cent.
Dans le même temps, le Japon a vu sa productivité du travail s’améliorer de 3,3 % par rapport au niveau de 2019 avant la pandémie. Mais sa productivité dans le secteur des services reste faible, le niveau étant environ la moitié de celui des États-Unis, a indiqué le groupe.
“Le Japon doit être plus efficace pour produire des résultats grâce à l’innovation technique et au recyclage”, a déclaré un responsable du groupe.
Le groupe a appelé à utiliser l’intelligence artificielle générative et d’autres technologies pour améliorer la productivité alors que le pays est confronté à une pénurie de main-d’œuvre dans un contexte de diminution de la population.
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