Orville Peck, André 3000, Norah Jones, Robert Glasper, Laufey et bien d’autres… Le 44e Festival international de jazz de Montréal (FIJM) accueillera, entre le 27 juin et le 6 juillet, une variété d’artistes issus de la scène jazz et de tous ses dérivés. Voici cinq faits saillants de la programmation 2024 du FIJM, dévoilée mardi.
Les grands noms de l’affiche
Plus de 350 spectacles seront présentés dans le cadre du Festival de jazz cet été, au cœur de Montréal. Les deux tiers de ces concerts sont offerts gratuitement. Les festivaliers auront ainsi encore une fois l’occasion de voir des artistes de renommée sur les scènes extérieures de la place des Festivals. Ils pourront notamment reprendre leur rendez-vous manqué avec le musicien country Orville Peck (qui avait annulé sa tournée l’an dernier), lors d’un grand concert sur la scène principale (scène TD). L’auteure-compositrice-interprète canadienne Charlotte Day Wilson amènera son R&B moderne et envoûtant sur la même scène. Toujours pour un concert gratuit, le populaire rappeur américain Freddie Gibbs, accompagné d’El Michels Affair, montera également sur la scène TD, tout comme Robert Glasper (avec ses invités) le lendemain et Thee Sacred Souls le jour suivant. André 3000, l’un des deux membres d’Outkast et l’une des très belles prises du FIJM cette année, présentera son surprenant album de flûte, croisement entre le new age et le jazz, à la salle Wilfrid-Pelletier. Dans la même salle, Norah Jones offrira deux prestations d’affilée, juste avant Pink Martini, qui donnera également deux concerts.
La scène locale brille
Si le Festival de jazz offre la chance de voir à Montréal de grands artistes internationaux, c’est également une occasion d’assister aux performances de talents locaux sur les mêmes scènes que les Orville Peck et Norah Jones de ce monde. C’est d’ailleurs la Montréalaise Martha Wainwright qui assurera l’ouverture des deux performances de Norah Jones. La pianiste Alexandra Stréliski, dont la renommée hors de nos frontières ne cesse de croître, donnera elle aussi deux concerts à la Maison symphonique, accompagnée d’un orchestre de chambre. Quelques jours plus tôt, Leif Vollebekk ouvrira le Festival à la Maison Symphonique lors d’un spectacle présentant son tout nouvel album. Actuellement à la conquête du public européen, Elisapie sera de retour au Québec dans les prochains mois pour une série de concerts, dont l’un sera présenté au Théâtre Maisonneuve dans le cadre du FIJM. Dominique Fils-Aimé, Helena Deland, Kid Koala (pour trois concerts), Geoffroy et Planet Giza sont également à l’affiche, tout comme Apashe et son orchestre de cuivres, qui monteront sur la scène principale extérieure pour un concert à grand déploiement. Déjà annoncé, le spectacle hommage musical à Jean-Marc Vallée, réunissant Elisapie, Alexandra Stréliski, Martha Wainwright, Beyries et Maxime Le Flaguais, promet une soirée à saveur locale forte en émotions.
Jazz, jazz et jazz
La scène jazz occupe bien évidemment une bonne part de l’affiche. Preservation Hall Jazz Band, Norah Jones, Pink Martini et Marcus Miller, certains comptant parmi les habitués du festival, seront tous à Montréal l’été prochain. L’une des figures montantes favorites du jazz, l’Islandaise Laufey, présentera deux concerts plutôt qu’un : le premier, en mode matinée, à la Maison symphonique, et le suivant, le même jour, à la salle Wilfrid-Pelletier. La liste est longue et on y trouve notamment le groupe français de jazz-funk Cortex, le trompettiste américain Keyon Harrold (qui a collaboré avec Erykah Badu, Jay-Z et Beyoncé) ainsi que le duo formé du jeune trompettiste Ambrose Akinmusire et du bassiste Dave Holland. Le Britannique SHABAKA fera, comme André 3000, résonner le son de la flûte au FIJM, tout comme le multi-instrumentiste américain Chief Adjuah. Un hommage sera rendu à la légende (et grand habitué du FIJM) Oliver Jones lors du spectacle intitulé Olivier Jones à 90 ans : une fête entre amis. Une vingtaine d’artistes monteront sur scène, au Théâtre Jean-Duceppe, pour faire honneur au musicien montréalais.