Lors de la Session du Parlement ce lundi, une idée qui avait suscité des débats a été rejetée par le National : la possibilité d’ajouter une cinquième semaine de vacances pour les étudiants. Cette proposition avait été soulevée dans le but de donner aux élèves une pause supplémentaire pour se ressourcer et se concentrer sur leur apprentissage. Cependant, le National a finalement jugé que cette proposition n’était pas viable, estimant qu’elle aurait des conséquences négatives sur l’éducation et l’économie du pays. Dans cet article, nous examinons les raisons qui ont motivé la décision du National et les implications de cette décision pour les étudiants et la société dans son ensemble.
Le Parlement suisse a rejeté une initiative parlementaire présentée par Baptiste Hurni (PS/NE) visant à offrir une cinquième semaine de congé aux travailleurs et six semaines de vacances pour les moins de 20 ans. Baptiste Hurni a plaidé pour la nécessité d’adapter les conditions de travail aux exigences actuelles du monde professionnel, qui se caractérise par la numérisation et le télétravail. Il a rappelé que l’actuelle “libre circulation” entre la vie professionnelle et privée provoque des déséquilibres, favorisant l’apparition de maladies professionnelles, notamment le burn-out. Il a également souligné que les travailleurs ont droit à des conditions de travail plus attrayantes et qu’une cinquième semaine de congé est, selon lui, un moyen concret d’y parvenir.
Cependant, plusieurs députés ont exprimé leur opposition à cette proposition, affirmant que le rejet par le peuple suisse en 1985 d’une cinquième semaine de congé pour les travailleurs âgés de plus de 40 ans et l’échec en 2012 de la proposition de six semaines de vacances pour tous montrent que le pays n’est pas ouvert à l’idée d’un droit légal aux vacances supplémentaires. De plus, selon eux, la charge de travail ne diminuera pas avec des vacances supplémentaires, mais augmentera plutôt durant la période de travail.
Les partisans de la proposition ont souligné que les employeurs auraient la liberté d’offrir des vacances supplémentaires en fonction des besoins de leur entreprise. Selon eux, une cinquième semaine de vacances ne serait pas impossible à mettre en place et ne représenterait pas une charge financière excessive pour les entreprises, puisque les travailleurs ont déjà en moyenne 4,9 semaines de vacances.
Certains lecteurs du quotidien 20 Minutes ont également regretté le rejet de cette proposition par la Commission. L’un d’entre eux a suggéré de donner aux députés un salaire de caissière et les droits aux vacances qui vont avec afin qu’ils comprennent l’importance de ce thème.
Il convient de rappeler que les vacances font partie des droits des travailleurs et qu’il est important de les prendre pour préserver sa santé physique et mentale. Même si la proposition de Baptiste Hurni a été rejetée, il est important que les travailleurs et les employeurs trouvent des solutions pour concilier vie professionnelle et vie privée, notamment en privilégiant le dialogue et la négociation, afin de favoriser l’épanouissement et la productivité au travail.
