NAIROBI, Kenya, 19 août – La Commission de la fonction publique (PSC) a dévoilé un projet de politique visant à limiter les avances de salaire des fonctionnaires, en les plafonnant à un montant ne dépassant pas un mois de salaire.
Cette proposition, qui fait partie du Manuel des politiques et procédures des ressources humaines, vise à préserver la stabilité financière des agents de l’État en empêchant les déductions excessives sur leurs bulletins de paie.
Le projet de document précise qu’une avance pouvant aller jusqu’à un mois de salaire peut être accordée à un agent public par un comptable dans des circonstances particulières.
Ces circonstances impliquent des difficultés financières que l’agent n’aurait pas pu prévoir ou planifier, comme des urgences personnelles inattendues ou des dépenses imprévues importantes.
« Une avance en vertu du présent règlement ne peut être accordée que si un agent n’a pas d’autre avance de salaire en cours. Dans des circonstances très exceptionnelles, un agent comptable peut accorder une avance ne dépassant pas deux (2) mois de salaire dans des situations similaires à celles du paragraphe (1) ci-dessus s’il est convaincu que l’agent a besoin d’une aide supérieure à un mois d’avance de salaire », peut-on lire en partie dans le projet de la CFP.
Le projet de politique souligne également que, dans des cas extraordinaires, un officier peut se voir accorder une avance pouvant aller jusqu’à deux mois de salaire.
De telles exceptions ne seraient autorisées que si l’agent comptable est convaincu que la situation de l’agent justifie un soutien supplémentaire au-delà de la limite d’un mois.
Toutefois, ces cas exceptionnels seraient rares et examinés de près afin de garantir que l’intention de la politique soit respectée.
De plus, la politique propose un plan de remboursement strict pour toute avance sur salaire, imposant que le montant soit entièrement récupéré dans un délai maximum de 12 mois.
Pour les officiers qui doivent prendre leur retraite ou quitter le service avant la fin de cette période, la politique exige que l’avance soit récupérée en versements égaux pendant la durée restante de leur emploi.
Ce plafond proposé marque la première tentative formelle de la PSC de réglementer les avances de salaire des fonctionnaires.
Auparavant, il n’existait pas de limites normalisées, ce qui a conduit certains officiers à accumuler des dettes importantes qui ont eu un impact considérable sur leur salaire net.
Cette proposition fait suite à une pression financière accrue sur les fonctionnaires, dont beaucoup sont confrontés à une augmentation du coût de la vie et à des difficultés financières personnelles.