L’UEFA a confirmé la suspension de deux matches de Merih Demiral pour avoir brandi un symbole ultranationaliste en célébrant l’un des buts qu’il a marqués contre l’Autriche. Le défenseur central est ainsi forfait pour le duel de ce samedi avec les Pays-Bas, suscitant l’indignation en Turquie. Même le président Recip Erdogan s’est joint au chœur des critiques. “Vont-ils dire quelque chose parce que l’Allemagne a un aigle sur son maillot ? Ou parce que la France a un coq ? La punition est exagérée, c’était juste une expression de joie”, a-t-il déclaré, encourageant les supporters à répéter le geste.
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De la part de la fédération, il y avait toujours l’intention de faire appel devant le Tribunal Arbitral du Sport, mais le règlement de l’UEFA indique que cela n’est pas possible pour les punitions de moins de trois matchs. Vincenzo Montella défend également le joueur. “C’est un symbole de notre histoire, ce n’est pas politique, mais ils lui ont donné une autre interprétation. Cela ne fera que nous motiver davantage”, a souligné l’entraîneur.
Les Pays-Bas indifférents aux émotions
Motivés par la nette victoire sur la Roumanie, les Néerlandais souhaitent répéter la recette. “Le plan est de dominer, de dicter le rythme et d’avoir le ballon pour créer des occasions”, résume Ronald Koeman, prévenant que son équipe devra être immunisée contre la partie émotionnelle : “La Turquie joue avec beaucoup de passion et se battra pour une demi-finale, ce qui est rare, il faudra être nous-mêmes.
L’entraîneur a également confirmé que Nathan Aké est apte à participer au match, tandis que Steven Bergwijn (en raison de problèmes physiques) et Ian Maatsen (en raison de maladie) restent incertains.
Par Filipe Silva
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